Il faut s’attendre à un début de journée difficile au Puy lundi 29 janvier, avec une manifestation des taxis qui débutera dès 7 heures et se poursuivra en matinée.
La colère des agriculteurs en cache une autre : celle des artisans taxis qui manifesteront au Puy-en-Velay, ce lundi 29 janvier au matin. Deux rassemblements sont annoncés, sur la RN 88 dès 7 heures, au rond-point de Lachamp (Saint-Pierre-Eynac) d’un côté, aux Baraques (Cussac-sur-Loire) de l’autre. Les véhicules devraient partir en opération escargot pour converger vers le centre-ville et se retrouver sur le coup de 8 heures autour du site de la Sécurité sociale. Les blocages pourraient ensuite se focaliser autour de l’hôpital Émile-Roux et de la préfecture. Le début de journée promet d’être compliqué pour les usagers se rendant au travail et la rentrée des classes !
Les taxis, transport assis et ambulances, entendent protester contre la nouvelle convention mise en place par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Celle-ci est renouvelée tous les cinq ans. Les taxis doivent la signer avant février s’ils veulent pouvoir continuer à transporter des malades et être conventionnés. En Haute-Loire, comme dans tous les départements ruraux, de ce transport de malades dépend la survie des petites entreprises, et représente une grosse part de leur chiffre d’affaires.
« On nous contraint de signer la convention en catastrophe et, en plus, les tarifs ne sont plus du tout les mêmes. Depuis 2008 que nous sommes conventionnés, on pratique des remises à la Sécurité sociale, on a commencé à 6,5 % et là, on arrive à 15 %. La clause qui limitait cette remise à 16,5 % ne tient plus, on peut aller jusqu’à 20 ou 25 % de remise. En tant qu’artisan, c’est pour moi impensable. Trouvez-moi un professionnel qui pourra faire une telle remise ! Quand je passe à la pompe, on ne me fait pas de cadeau. Idem quand je fais mes courses. D’accord pour faire faire des économies à la Sécurité sociale, mais il faut que tout le monde joue le jeu », grogne Éric Tavernier, artisan taxi à Rosières.
Lundi, les syndicats ont rendez-vous au ministère de la Santé à Paris, des actions seront menées dans plusieurs villes de France. Selon Éric Tavernier, en activité depuis 30 ans et représentant de la Fédération nationale, autour de 250 taxis seraient concernés dans le département, entre le simple particulier et les entreprises possédant une flotte plus importante.
Les professionnels dénoncent également l’obligation du transport sanitaire partagé, qui permettrait à des chauffeurs de transporter plusieurs patients sur la même course (hors les patients en psychiatrie ou atteints de maladies infectieuses et tropicales), et ce, même si les horaires des rendez-vous médicaux sont espacés. Les patients, souhaitant voyager seuls, devraient prendre en charge une partie des frais du transport.
Philippe Suc
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