L’association Arvoly, qui anime depuis plusieurs années les planches du Puy, revient avec un nouveau spectacle, dimanche 17 mars.
Un peu plus d’un an après sa double représentation hivernale de Trombalcazar et Monsieur Choufleuri, le centre d’art vocal et lyrique Arvoly, créé en 1997, revient avec un nouveau spectacle autour de Jacques Offenbach (voir ci-dessous) nommé Une folle soirée parisienne. La représentation qui aura lieu à l’auditorium des Ateliers des arts du Puy, dimanche 17 mars à 15 heures, est une pure création.
Une première à l’auditorium des Ateliers
« C’est un pot-pourri des grands airs connus d’Offenbach comme Je suis veuve d’un colonel ou encore Ah que j’aime les militaires », explique Thierry Reynaud, le directeur artistique de l’œuvre. Annie Simonet s’est attelée à écrire et mettre en scène une histoire autour de ces chansons. « Il fallait créer du liant autour de ces airs pour qu’ils ne tombent pas comme un cheveu sur la soupe », précise celle qui a déjà collaboré à plusieurs reprises avec Thierry Reynaud. Et si Arvoly revient vers Offenbach ce n’est pas un hasard. « J’ai su transmettre cette passion pour ce compositeur autour de moi », glisse le directeur artistique de l’ensemble qui ne cache pas que l’engouement répété du public aide aussi. « On a rempli le théâtre plusieurs fois ». Le caractère léger de l’œuvre du compositeur est aussi un formidable terrain de jeu. « On a besoin de rire en ce moment », pense Annie Simonet, déjà derrière La Belle Hélène ou encore Trombalcazar.Arvoly peut compter sur le soutien de la mairie et de l’Agglomération du Puy.
Raphaël Brunon, le directeur des Ateliers des arts, sera encore de la partie. Sauf que cette fois, il ne dirigera pas l’orchestre dans la fosse du théâtre. Il sera au piano, sur la scène. Le musicien revient avec plaisir participer à l’aventure. « On va jouer dans ce très bel auditorium qui est fait pour la musique acoustique et parfait pour ce format un peu plus court (environ 1 h 30) », lance-t-il.
Pour Arvoly, s’appuyer sur l’expérience de Raphaël Brunon est toujours un plus. « Il apporte quelque chose de rassurant aux participants », souffle Thierry Reynaud. D’autant plus que lui et ses équipes du Conservatoire connaissent comme leur poche l’auditorium, tout le contraire des membres du centre d’art vocal et lyrique. « Ça sera une grande première pour nous ici ». La vingtaine de choristes qui jouera, dansera, ou chantera, espère bien faire salle comble (l’auditorium peut avoir une capacité de 290 à 320 places).
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Deux autres représentations prévues
L’autre grande nouveauté, par rapport aux précédents spectacles autour d’Offenbach, est qu’Une folle soirée parisienne ne sera pas qu’une aventure sans lendemain. Contrairement aux autres représentations, à chaque fois uniques, cette année « le but est de tourner avec dans le département et même dans la région », clame Thierry Reynaud. Ainsi, deux dates sont déjà programmées : le 4 mai au Cheylard (Ardèche) et le 8 juin au Mazet-Saint-Voy. De quoi faire s’envoler la frustration de ne jouer qu’une fois après plusieurs années de travail, tout en rendant l’œuvre mouvante. En effet, chaque scène étant différente, il faudra s’adapter. « Par exemple au Cheylard, c’est rond. Il faudra donc faire quelques ajustements au niveau de la mise en scène », analyse Annie Simonet. La folie parisienne s’apprête donc à s’exporter. Thierry Reynaud espère le plus possible. « On est en pourparlers pour des représentations à l’automne, du côté de Brives-Charensac. Mais ce n’est pas encore acté ».
Réservation. Auprès des choristes et à l’entrée du spectacle.
Jacques Offenbach,
l’empereur de l’opérette venu d’Allemagne
Déjà exploré à quatre reprises par Arvoly, l’univers du compositeur allemand du XIXe siècle revient sur le devant de la scène.
« Le rideau se lève et voici le public plongé dans le salon du richissime Henri de La Potinière. Ce grand bourgeois aime recevoir ses amis avec faste. » Voici le début de l’histoire du nouveau spectacle de l’ensemble Arvoly autour de l’œuvre d’Offenbach. Après La Vie parisienne en 2015, La Belle Hélène en 2018, Trombalcazar et Monsieur Choufleuri l’an passé, Arvoly s’apprête à lancer une création autour de celui qui est considéré comme la référence de l’opérette. S’il n’en est pas l’inventeur (accordé à Hervé), et qu’il n’est pas le plus érudit des musiciens (les compositions de Lecocq et de Messager paraissant plus raffinées), il reste le symbole d’une époque perdue (le Second Empire) où la fête et la musique envahissaient Paris. Son œuvre, efficace, remplie de vivacité humoristique et de sens de la parodie, a su traverser les siècles suivant avec influence sur les autres compositeurs et succès public, pour finalement passer à la postérité.
Julien Vaurillon
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