« Aujourd’hui, et demain, dans nos écoles, dans collèges et lycées, comme le faisaient nos collègues Samuel Paty et Dominique Bernard au quotidien, nous continuerons de porter l’idée d’une école émancipatrice pour toutes et tous parce que c’est bien ainsi que se construit l’avenir de la jeunesse de notre pays. »
« Juste des personnes abasourdies par ce qu’il vient de se passer »
Lundi en fin de journée, les organisations syndicales organisaient un rassemblement en hommage au professeur d’Arras, victime d’une attaque terroriste. Il y a trois ans jour pour jour ou presque, ils étaient déjà là, déjà devant l’Arbre de la liberté au Puy-en-Velay, déjà « pour une victime de l’intolérance et de l’obscurantisme, assassiné sur son lieu de travail, dans son lycée parce qu’il était enseignant. »
Lundi, aucune des quatre lectrices du texte élaboré en intersyndicale n’arborait de signe d’appartenance. « Il n’y a pas de syndicats, ce soir (lundi NDLR), juste des personnes abasourdies par ce qu’il vient de se passer », lâchera un des participants.
Toutefois, tout le monde n’a pas joué cette carte de l’unité. La prise de parole et les drapeaux de représentants de Force Ouvrière ont jeté un froid. « Je ne peux pas rester, c’est honteux ce qu’ils font, c’est scandaleux », lancera une dame d’un certain âge. Elle ne sera pas la seule dans ce cas.
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