En réponse à l’appel national à la mobilisation, une centaine de retraités s’est retrouvée devant la préfecture du Puy pour manifester sa colère.
Des conditions de vie de plus en plus difficiles alors qu’ils ont travaillé toute leur vie. Voilà ce que pointent du doigt les retraités présents mardi, devant la préfecture du Puy. « Il ne faut pas croire que nous sommes des nantis plein aux as », tonne Sabine Bouquet, membre de la CGT.
Hier, une centaine de personnes a répondu à l’appel national de l’intersyndicale. Si en Haute-Loire, FO, la CGT et FSU sont les branches actives de ce groupe des 9, les revendications restent transversales. Parmi elles, la revalorisation immédiate des pensions de retraite, à hauteur de 10 %, pour rattraper la perte de pouvoir d’achat qui ne cesse de s’accroître depuis 2017. « Pour l’instant, rien n’est prévu en 2024 et ce qui a été fait en 2023 n’était que l’application de la loi », indique Joseph Déléage, du syndicat FO.
La situation est alarmante, d’après les syndicats. « Il y a beaucoup de retraités qui sont en dessous des 1.000 € pour vivre. Notamment en Haute-Loire, où il y a de nombreuses petites retraites agricoles et des femmes qui étaient dans l’industrie. Cela contraint à faire des choix. Souvent, on se prive des loisirs, de la culture », explique Sabine Bouquet. Et les annonces du ministre de l’Économie mettent encore plus en rogne les retraités. « Bruno Le Maire annonce 10 milliards de coupes budgétaires. Il demande, entre autres, aux retraités de se serrer encore plus la ceinture », poursuit cette dernière.
Si l’aspect financier inquiète donc beaucoup, les dégradations des services, notamment liés à la santé, préoccupent. François, retraité de l’Éducation nationale témoigne : « Quand je suis arrivé ici, j’ai mis longtemps avant d’avoir un médecin traitant. Pour voir un spécialiste, il faut des mois et des mois. Les urgences de l’hôpital sont parfois fermées. Heureusement, je suis encore en bonne santé, mais je me dis pourvu que cela dure. »
Un rendez-vous en préfecture
Les syndicats réclament aussi le retour du 100 % Sécurité sociale, sans reste à charge et un grand service public de l’autonomie. Toutes ces revendications ont été portées en préfecture après une prise de parole. « Ce n’est pas le préfet qui nous a reçus. Et comme d’habitude, notre interlocuteur à noter, mais c’est à peu près tout ».
Julien Vaurillon
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