À 21 ans, Timothée Falcon a déjà créé sa société de production audiovisuelle. Le jeune homme qui a grandi au Puy-en-Velay, souhaite développer son activité et sa chaîne YouTube.
Depuis quelques mois, les vidéos de Timothée Falcon circulent de façon virale sur les réseaux sociaux. Vous avez sûrement vu ces images époustouflantes du Puy-en-Velay, filmées au drone FPV. Par FPV, comprenez First Person View, autrement dit : comme si vous étiez à bord de l’engin. Parler de ces images avec Timothée Falcon le replonge dans le tournage de la vidéo. « En drone FPV, j’ai l’impression de voler, c’est très satisfaisant », raconte le jeune Ponot.
Un attrait depuis l’enfance
Avant d’arriver à créer ces images à effet « wow » assez impressionnantes, comme lui-même les décrit, le parcours vidéo de Timothée Falcon à ses 10 ans. « Avec mes cousins et cousines, on prenait le caméscope de mes parents et on filmait de petites histoires. J’étais à la fois devant et derrière la caméra. »Le jeune vidéaste se réserve une part d’improvisation lors de ses tournages pour laisser place à la créativité. Photo DR
Par la suite, le jeune homme crée une première chaîne YouTube autour des jeux vidéo sur mobile, puis une seconde autour de la magie. Lors de ses années lycéennes, il lance sa troisième chaîne sur la plateforme et publie des podcasts où il parle de sa seconde passion : le sport. En classe de 1re, Timothée Falcon va avoir le déclic pour le choix de son orientation.
J’aime quand je vois que j’arrive à transformer mon imagination en réalité !
« J’ai eu les deux meilleurs jours de ma vie lycéenne avec un intervenant qui nous avait fait faire une bande-annonce autour d’un livre qu’on avait lu en classe. J’ai adoré ! » Deux ans plus tard, Timothée Falcon se lance dans un DUT métiers du multimédia et de l’internet (MMI).
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Développer un côté plus personnel
Au sein de cette formation, il rencontre Yann Lenhof qui lui permet d’avoir son premier contact avec le monde de l’entreprise et à créer sa boîte. « Je l’ai fondée pendant l’été entre mes deux années d’études, à 19 ans », indique le vidéaste.
Les premiers contrats s’enchaînent pour la jeune société ponote. Mais celui qui a presque tout appris sur YouTube veut se développer de son côté, comme créateur de contenus sur les réseaux. « Cela me permet de faire ce dont j’ai vraiment envie ! » Dernièrement, il s’est lui-même lancé un défi : faire un clip vidéo, uniquement avec un smartphone. Ces contraintes permettent au réalisateur de s’améliorer et de trouver de nouvelles techniques de montage.
Désormais, et pour les cinq mois à venir, c’est sur son projet personnel qu’il va se concentrer. « Je pars en Nouvelle-Zélande pour sortir de ma zone de confort et apprendre l’anglais », indique-t-il. Cette période de l’autre côté du monde lui servira aussi pour booster sa chaîne YouTube, pour que celle-ci devienne rentable et complète les revenus de son entreprise. « J’aimerais bien que des marques me suivent à l’avenir et m’aident dans le développement de la partie créateur de contenus sur les réseaux. »Ce masque lui permet de diriger son drone en direct. Photo DR
À son retour en France, prévue dans cinq mois, il se replongera aussi dans sa société, qu’il espère pouvoir agrandir.
Pierrick Lescop
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