En ce week-end pascal, le Groupe cyclo du Puy-en-Velay a participé à la traditionnelle Flèche Vélocio. Partis vendredi matin de Sembadel, en Haute-Loire, quatre de ses membres ont rallié le Vaucluse à vélo, en l’espace de 24 heures, malgré une météo défavorable.
Comme toujours, c’est la météo qui a dicté le scénario de la Flèche Vélocio, ce week-end. Entre le vent et la pluie, les 53 équipes de cyclistes n’ont pas été épargnées, tout au long des 24 heures de l’épreuve.
« C’est la première fois que je traverse une Flèche avec une météo aussi pénible »
« Le temps était épouvantable, c’est la première fois que je traverse une Flèche avec une météo aussi pénible », concédait Georges Assezat, qui compte plus de vingt éditions à son actif. À 74 ans, il était le doyen de l’équipe composée par le Groupe cyclo du Puy-en-Velay (GCP). Il a pu apporter toute son expérience, notamment à Alain Vincent qui vivait sa grande première, sur un effort aussi long à vélo. « Il a connu quelques moments de galère, puisqu’il avait un gabarit un peu plus imposant que le reste du groupe. Mais il a apprécié qu’on puisse l’aider à se réguler », racontait Georges, quelques heures après l’arrivée. Le quatuor du GCP avait tout de même la chance de s’appuyer sur trois cyclos qui avaient déjà participé à la précédente édition, avec aussi Philippe Chazot et Pierrette Cardi, la seule féminine et capitaine de route.
S’adapter au vent
Toute la bande s’était élancée vendredi matin depuis Sembadel, au nord de la Haute-Loire. Dès les premiers kilomètres, les Vellaves étaient mis dans le bain. De grosses rafales perturbaient leur avancée dans le secteur d’Allègre. Très vite, l’équipe a compris qu’il allait falloir composer avec cet élément, tout au long du parcours.
« Habituellement, nous roulons autour des 25 km/h de moyenne sur cette épreuve. Cette fois, nous avons dû réduire de 2 ou 3 km/h pour ne pas s’affoler et bien gérer les passages de relais », expliquait Georges Assezat. Il a donc fallu revoir les ambitions à la baisse. L’objectif initial était de se rapprocher de Pernes-les-Fontaines et des 480 km. Finalement, le quatuor a pédalé 446 km en l’espace de 24 heures en rejoignant Piolenc, dans le Vaucluse. Partis vendredi à 9 heures, les cyclos avaient effectué leur premier arrêt, cinq heures plus tard, pour déjeuner à Saint-Just-Saint-Rambert.Il a fallu rester prudent et bien organisé pour éviter les écarts et les chutes. photo DR
Branches cassées et pluie de sable
Ils profitaient d’un peu de répit jusqu’à Feurs, avant de combattre à nouveau le vent, jusqu’à l’arrivée. Samedi à 2 h 30, lorsque l’équipe du GCP s’arrêtait à Tournon-sur-Rhône (Ardèche) pour prendre une soupe, le temps ne prêtait pas à l’optimisme. « Nous avons eu droit à la pluie de sable et aux branches cassées. Heureusement que nous étions arrêtés », témoignait Georges Assezat. Son équipe a tout de même pu reprendre la route pour tamponner sa carte de route à Viviers (Ardèche) et rallier Piolenc (Vaucluse), samedi à 9 heures.
« Pendant le trajet, tout le monde râle, mais à l’arrivée, nous étions tous enchantés d’avoir réussi à aller au bout », souriait l’inépuisable Georges Assezat.
Lucas Jacquet
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