Née le 18 septembre 1970 à Millau, où elle a encore beaucoup d’attaches familiales et amicales, et où elle revient « dès que possible », Laurence Got-Villier est installée à Toulouse depuis de longues années. C’est en 2018 que la jeune quinquagénaire a créé LGV, une agence de communication.
Un lieu emblématique
Sans la moindre hésitation, le Viaduc de Millau ! J’ai aimé, dès le départ, l’audace de ce projet, sa modernité, son esthétique. Aujourd’hui, je ne peux imaginer Millau sans lui. Et quel bonheur de fouler le bitume de cet édifice grâce à la Course du Viaduc. C’est vraiment unique !
Un souvenir fort
Celui de ma grand-mère Paulette qui nous a quittés il y a un peu plus d’un an maintenant. « Zaza » était une femme simple, courageuse, aimante. Elle nous a appris que la véritable richesse n’était pas dans le porte-monnaie.
Un rituel, une habitude quand vous êtes en Aveyron
Aller au marché avec ma mère place Foch et jusqu’aux Halles, à Millau. C’est une véritable culture dans notre famille que de « faire le marché », l’ambiance y est joyeuse. Et, comme ma mère connaît tout le monde, on passe des heures à papoter !
La carte postale idéale
La carte postale idéale serait une photo de famille, avec ma grand-mère Paulette qui tiendrait sur ses genoux le petit Charlie, le fils de mon frère et dernier né des arrières-petits-enfants. Cette photo n’existe pas mais je me plais à croire que mon amie Florence At, Aveyronnaise et photographe de talent, pourrait trouver un moyen de la faire exister.
Un personnage marquant
Raymond Lacombe que j’ai eu le plaisir de longuement rencontrer dans le cadre de mon mémoire de fin d’études à Sciences Po à Toulouse. Nos échanges ont été marquants pour moi, pour mieux comprendre l’histoire de la ruralité et celle de ses combats. Il était déjà très visionnaire pour son époque.
Un plat et/ou un vin pour lequel vous craquez
Ayant un bon coup de fourchette, répondre à cette question est donc bien difficile. Mais, je dirais que, en ce moment, sur le podium de ma gourmandise, il y a : la saucisse sèche à l’huile de la boucherie Ramondenc à Millau, le Pavé des Cazelles de la cave Gabriel Coulet à Roquefort, le gâteau à la broche de la Maison Alibert à Millau.
Un coup de cœur
Le chemin de Saint-Jacques- de-Compostelle. Cela fait deux ans que j’ai pris la route depuis Le Puy-en-Velay. Je fais le chemin par tronçon. L’arrivée sur l’Aubrac a été d’une émotion intense pour moi. Cet automne, à la Toussaint, je suis arrivée jusqu’à La Romieu, dans le Gers. Le chemin me permet d’exprimer ma foi, de la vivre. Un jour, j’arriverais à Compostelle ! J’ai bien l’intention d’y déposer un peu de ma terre d’Aveyron.
Une fête de village
Plus qu’une fête, c’est du village de Castelmus dont je veux parler. J’y ai passé tous mes étés, enfant, chez ma marraine et mon oncle Jean. Avec les gamins du village, on organisait nos propres petits spectacles et quelques belles expéditions secrètes jusqu’au château. à Castelmus, c’était toujours les grandes tablées, les cueillettes au jardin, les virées en vélo… La vie miraculeuse !
Une conviction
Quand tu es Aveyronnais et que tu quittes ton pays, tu pars toujours avec un élastique dans le dos. Tu sais où sont tes racines. Et tu y reviens. Tu restes toujours ancré. C’est une grande force.
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