L’Association pour la promotion du théâtre amateur en Haute-Loire (Aprotahl) reconduit son festival en cette fin octobre, au centre Pierre-Cardinal. La programmation, présentée la semaine dernière par son président Jean-Paul Faisandier, met en avant l’éclectisme des spectacles proposés : de la comédie, du boulevard, etc. La plupart des pièces de théâtre sont servies par des textes d’auteurs contemporains.
« L’Aprotahl permet à tous les comédiens de se rencontrer et d’échanger »
Adhérer à l’Aprotahl, pour une troupe amateur, c’est fédérer des idées et les réaliser en bénéficiant des services et prestations logistiques mises en commun, mais aussi d’aides pour participer à des stages. Sur la vingtaine de troupes disséminées dans l’ensemble du département, six participent au festival en présentant leurs dernières créations. « C’est une vitrine du théâtre amateur en Haute-Loire et il permet à tous les comédiens de se rencontrer et d’échanger », selon le président. Par exemple, un pot sera partagé entre les comédiens et donnera l’occasion à ceux du Pont vieux de Brives-Charensac de donner un aperçu de leur talent.
Une partie du bureau de l’Aprotahl, réunie autour de son président, Jean-Paul Faisandier, présentait le programme vendredi soir, au centre Cardinal. Photo Nathalie Courtial
Expo photos et intervention scolaire
Nouveauté cette année, l’exposition des photos de Sophie Couder Batelier durant tout le festival. Cette dernière présentera une vingtaine de clichés « Sur scène et en dehors », des moments saisis sur le vif lors des spectacles de théâtre ici et là. Photographe amateur, elle a fréquenté la photo club de Guitard avant de se spécialiser dans la photo de spectacle vivant (Nuits basaltiques, Jazz en Velay, les soirées du Bessat etc.). « Elle a un œil, elle a un regard insolite sur les choses », assure Marina Montagnier, secrétaire.
Dans le cadre de son partenariat avec le Département, l’Aprotahl est intervenue à l’école primaire publique Henri-Gallien de Chadrac la semaine dernière, jeudi, auprès des classes de CM1 et CM2. L’objectif de cet atelier était d’expliquer que « faire du théâtre, c’est s’amuser sérieusement », concluait Marina Montagnier.
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Nathalie Courtial
Pratique. Tarifs : plein 8 euros, tarif réduit GCEBP et moins de 16 ans : 2 euros ; Pass festival (4 spectacles sur demande) 20 euros ; gratuit pour les moins de 10 ans.
Programme
Vendredi 27 octobre
Le squat. À 20 h 30. Les Tréteaux de Peynastre de Saint-Germain-Laprade. D’après Jean-Marie Chevret, mise en scène Tiphaine Brun. « Le retour imprévu des propriétaires dans leur appartement squatté donne vie à une cohabitation cocasse. »
Samedi 28 octobre
Un déca pour le roi. À 15 heures. Les Petits moussaillons d’Aurec-sur-Loire d’après Brigitte Bardou, mise en scène de Rose-Marie Mourier. « Quand Louis XVI accepte de dîner avec les petites gens qui revisitent avec fantaisie l’histoire avec un grand H. »
Le légataire universel. À 17 h 30. La Puce qui trotte d’Yssingeaux d’après Jean-François Regnard, mise en scène André Tardy. « De rebondissements en imprévus, de ruses en manigances autour d’un vieux monsieur dont l’héritage est convoité. »
Dimanche 29 octobre
Kroum l’ectoplasme. À 14 h 30. Le GAM de Saint-Paulien d’après Hanokh Levin, mise en scène Loïs Chambon. Kroum rentre au pays. « Il n’a rien vu, rien appris, rien vécu, si ce n’est la conviction que les humains sont définitivement classables en deux catégories : ceux qui savent profiter de la vie et ceux qui en sont incapables. »
Stefanny. À 16 h 30. Les Plu’mots de Bas-en-Basset d’après une adaptation libre de Fanny de Marcel Pagnol, mise en scène Maryvonne Coutrot. « Le classique transposé dans un kiosque du Saint-Étienne des années soixante-dix. »
Fugueuses. À 18 heures. Amathéâtre du Chambon-sur-Lignon d’après Pierre Palmade et Muriel Robin, mise en scène d’Annie Guerouard. « Road movie de deux femmes qui font connaissance au bord d’une route nationale au beau milieu de la nuit. L’une fuit sa famille, l’autre une maison de retraite. »
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