Les International Six Days of Enduro se déroulent du lundi 6 novembre au samedi 11 novembre à San Juan en Argentine. 345 pilotes y sont engagés dont les trois équipes de France officielles plus trois équipes de Club amateurs tricolores. On vous présente les forces en présence.
Il y a bien longtemps que les Six Jours avaient eu aussi peu d’engagés que cette année. Seulement 345 pilotes sur la « starting list » officielle, dont 12 équipes en Trophée Mondial (4 pilotes), 11 équipes en Junior (3 pilotes) et 8 équipes féminines (3 pilotes). Soit quasiment 200 pilotes de moins que l’an passé au Puy-en-Velay en France. L’éloignement ou encore l’inflation semblent avoir impacté largement l’engouement pour cette épreuve prestigieuse et plus que centenaire que sont les Six Jours d’enduro.
La plupart des nations phares y présentent une ou plusieurs équipes officielles, telles que la Grande-Bretagne tenante du Trophée Mondial, l’Italie, l’Espagne, la France et les Etats-Unis. Mais l’Australie, la Suède et la Finlande, habituellement parmi l’élite mondiale, ne sont pas engagés en Trophée Mondial. Ni l’Allemagne ou la République Tchèque, pas plus que le Portugal ou les Pays-Bas régulièrement dans le top ten mondial ces dernières années. C’est donc une édition moins fournie en adversaires à laquelle vont participer nos Bleus. Mais pas moins disputée entre les cinq équipes les plus représentatives de cette 97e édition des ISDE.
Les équipes de France 2023 se composent de : Loic Larrieu (KTM-Dafy), Théo Espinasse (Beta-Oxmoto), Léo Le Quéré (KTM-Elite Moto) et Julien Roussaly (Sherco Factory) en Trophée Mondial. Thibault Giraudon (Sherco Academy), Antoine Alix (Beta-Oxmoto) et Léo Joyon (Beta-Oxmoto) en Junior. Chez les Féminines, on retrouve Justine Martel (Beta-Atomic), Elodie Chaplot (Sherco Academy) et Mauricette Brisebard (HVA-Atomic).
Léo Le Quéré, qui remplace Hugo Blanjoue après sa blessure en championnat de France, a annoncé avoir quitté Rieju Factory et roulera carrément sur la 450 KTM de Blanjoue durant ces ISDE. Quant à Julien Roussaly, il remplace Zach Pichon qui a annoncé vouloir faire l’impasse sur l’épreuve afin de mieux se préparer pour la saison prochaine. Du côté de l’encadrement, exit Fred Weill, c’est Pierre-Marie Castella qui prend les rênes de l’équipe de France, secondé par Olivier Aigoin et Stéphanie Bouisson. Une équipe qui peut viser le podium cette année (4e l’an dernier au Puy). Peut-être même aller plus loin si sa cohésion fonctionne et en comptant sur les aléas d’une épreuve disputée dans la poussière et sur un terrain compliqué pour tous. Sans oublier des températures caniculaires annoncées à partir de lundi prochain (+ 35 °) !
Parmi les prétendants à la victoire en Trophée Mondial, l’Angleterre présente une équipe solide, malheureusement privée du champion du monde EGP en titre Steve Holcombe contrairement à l’an passé. Mais Jamie McCanney, Nathan Watson, Jed Etchells et Alex Snow ont de sérieux atouts et certainement une motivation décuplée afin de conserver le Trophée entre leurs mains. Les Italiens seront comme d’habitude très présents avec un Andrea Verona ultra-motivé à aller chercher le scratch individuel. Même remarque pour l’Espagne, tirée vers le haut par son leader Josep Garcia, détenteur du scratch l’an passé au Puy-en-Velay et en mode revanche de sa saison mondiale en demi-teinte. Enfin, on surveillera les Américains qui débarquent avec à leur tête le vétéran Taylor Robert accompagné de trois top guns plus habitués aux conditions désertiques qu’aux spéciales à l’européenne, un choix intelligent de la part de leur sélectionneur au vu du terrain particulier de ces six jours.
En effet, la région de San Juan située dans l’ouest de l’Argentine au pied de la Cordillère des Andes qui sépare le pays du proche Chili, est essentiellement composée de pistes sèches, de canyons arides et de paysages désertiques. Un terrain qui avait pourtant souri à nos frenchies en 2014, lors d’une précédente édition. L’équipe d’alors avait triomphé à San Juan emmenée par Pela Renet et Christophe Nambotin. Le premier avait remporté la catégorie E2 et le scratch alors que Marc Bourgeois, Jeremy Tarroux, Anthony Boissière et Fabien Planet complétaient cette équipe gagnante. Pela a déclaré dernièrement : « Le résultat en Argentine est difficile à entrevoir. Sur le papier, il y a beaucoup de bonnes équipes. Naturellement, je veux voir la France réussir. Mais je pense que la Grande-Bretagne sera forte. Ce serait une belle histoire de voir la France gagner à nouveau… » On est bien d’accord.
Chez les Juniors, les Français ont une carte à jouer. Une revanche à prendre également après la mésaventure de 2022 quand Antoine Alix était tombé en panne dès la première spéciale du premier jour. Espérons que la chance sera avec eux cette année. Tout comme avec nos Féminines qui étaient les seules à être montées sur le podium final l’an passé en 2e position derrière des Anglaises supersoniques et devant les Australiennes. On regardera enfin les trois équipes Club engagées à San Juan, deux équipes de Lozère et une équipe du Cantal listées ci-dessous.
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