Troisième cause de mortalité chez les adultes, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont pourtant évitables quand les bons réflexes sont adoptés.
Au centre hospitalier Émile-Roux du Puy-en-Velay, le neurologue Jérémie Dassa a accueilli une vingtaine de personnes lors d’une conférence sur les accidents vasculaires cérébraux et les moyens de les éviter.
Avec 140.000 cas par an, en France, les AVC sont une cause importante de décès. Le centre hospitalier Émile-Roux reçoit en moyenne une victime par jour. « Mais si l’on suit les recommandations, 90 % des cas sont évitables », estime le docteur Dassa. C’est dans ce sens qu’il a expliqué au public les six règles à suivre pour ne pas être touché par cet accident.
Contrôler sa pression artérielle. L’hypertension est le principal facteur de risque d’un AVC. Il est d’autant plus important de vérifier sa tension car 50 % des gens qui en souffrent l’ignorent.
Manger sainement. C’est bien connu, manger sainement est la base pour être en bonne santé et éviter tous risques d’accident, notamment en maîtrisant son cholestérol.
Contrôler son diabète. Et ce en plus d’une alimentation saine, « pour s’assurer de son état de santé ».
Boire avec modération. « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé », cela vaut aussi pour les AVC. En effet, c’est « un facteur de risques aggravant ».
Faire une activité physique régulière. Il est conseillé de marcher au moins trente minutes par jour.
Arrêter le tabac. « C’est un conseil qui vaut pour toutes les maladies du monde, le tabac est un poison », résume le docteur Dassa.
Bons réflexes
En cas de doutes. Malgré toutes ces précautions, certains AVC se déclenchent sans raison particulière. La génétique peut également avoir un lien. Avec une moyenne d’âge des patients concernés de 73 ans, les accidents « arrivent majoritairement aux personnes âgées », ce qui fait dire au docteur Dassa que les cas risquent d’augmenter. « On tend vers un vieillissement de la population, ce qui nous amène à penser que le nombre de cas va augmenter ».
Le problème de l’AVC, c’est qu’en cas d’apparition des symptômes, il faut vite agir. C’est pourquoi le docteur insiste, « au moindre doute il ne faut pas hésiter à faire le 15 ». Parmi les symptômes, certains sont très connus comme la paralysie d’un côté du visage, une faiblesse d’un côté du corps (bras ou jambe), des troubles de la parole et de la vision, des maux de tête intenses et enfin une perte soudaine d’équilibre.
Guillaume Chorin
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