La Foire-expo du Puy est dans sa dernière ligne droite, sa dernière journée dans le centre-ville, organisée cette année par Centre France évènements qui accueille 138 exposants avec des stands de tailles diverses. Tous les domaines sont représentés. La palme revient comme toujours au chauffage et aux économies d’énergies. Plus que quelques heures pour aller à la pêche aux idées.
Ce week-end a connu quelques pics de visites, sans atteindre la fréquentation des années passées. Le long pont de l’Ascension profitant d’un soleil généreux incitait aux départs. De même, les organisateurs admettaient « des défections » côté exposants du bâtiment et de l’automobile, des stands clairsemés au jardin Henri-Vinay. Malgré la belle vitrine sur six jours qui leur est offerte, d’aucuns doivent faire des choix. Les salons de l’habitat se sont développés en périphérie du Puy. Il n’empêche que l’on ne revient jamais bredouille d’un tour de foire et de la chasse aux pépites.
Photovoltaïque : et pourquoi pas stocker son électricité ?
Pour les possesseurs d’une installation photovoltaïque en autoconsommation, l’objectif est de limiter l’usage de l’électricité provenant du réseau électrique. On peut stocker une partie de sa propre électricité en s’équipant de batteries au lithium. L’entreprise Aldelec installée dans la Loire et le Puy-de-Dôme présente ce type de batterie sur son stand. « On étudie le nombre de kilowatts rejetés. Au lieu de revendre cette électricité à 10 ou 13 centimes pourquoi ne pas la garder pour la nuit, pour être autonome tout le temps », suggère un représentant de l’entreprise.
La phytoépuration séduit de plus en plus de particuliers
Pierre Redon, originaire d’Alleyras est installé aux Baraques (Cussac-sur-Loire). Son entreprise de travaux publics s’est orientée depuis quelques années, comme d’autres du reste, vers les jardins d’assainissement écologiques ou phytoépuration.
L’installation séduit les particuliers, par nécessité quand il s’agit de supprimer une fosse septique qui n’est plus aux normes, par choix également.
On voit se multiplier ici ou là des bassins avec géomembranes et phragmites, ces roseaux qu’il faut couper une fois par an. « L’eau filtrée, épurée par les bactéries, fixées sur les racines des plantes est récupérée par un drain. Il faut prévoir un bassin de 4 mètres par 2,5 mètres pour une maison de 5 personnes », indique l’entrepreneur Pierre Redon.
La phytoépuration permet d’éviter la production de boues polluantes et dues aux transports. Un chantier débute par une analyse du sol. Un dossier est constitué et envoyé au service public d’assainissement non collectif (SPANC) pour validation. Le projet peut ensuite être réalisé. Pierre Redon précise que quelques jours suffisent pour une validation.
Nuisibles : plus de prévention moins de produits chimiques
Dans le bassin du Puy, Badiou hygiène environnement est une référence en matière de lutte contre les nuisibles de toutes sortes, rongeurs, insectes, la dépigeonnisation et autres fumigations.
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La société est l’un des plus fidèles de la Foire-expo. Elle a été créée en 1976 par Jean-Marie Badiou. Didier Ollier en a repris la direction. L’entreprise emploie 14 personnes. Le secteur de l’agroalimentaire est l’un des principaux clients de Badiou H.E. qui fonctionne sous forme de contrats, en Haute-Loire et Lozère principalement. L’entreprise a bien évolué passant, comme l’explique Didier Ollier, « en méthode alternative ». Depuis une demi-douzaine d’années, une directive européenne interdit les appâts chimiques de manière permanente. Les pièges et détecteurs sont privilégiés. Il existe même désormais des pièges connectés. « C’est un nouveau métier », indique Jean-Marie Badiou. Le principe veut que les nuisibles soient bloqués avant qu’ils ne puissent s’introduire dans un bâtiment ce qui revient à réaliser un audit du site : étanchéité, réorganisation des locaux de stockage, voire la mise en quarantaine des produits entrants. Jean-Marie Badiou résume : « Il y a de plus en plus de prévention, de moins en moins de chimique », avec une plus grande fréquence de passage et sans doute par conséquent un coût un peu supérieur pour le client.
Avec Cyril, le toit en voit de toutes les couleurs
Cyril Bernard du Chambon-sur-Lignon est carrossier de métier. Il poursuit désormais son activité, non plus dans l’automobile, mais sur les toits, en réalisant du pliage à façon. À bord de son camion-atelier équipé de plieuses et profileuses à gouttières, il parcourt la Haute-Loire. Depuis 15 ans, l’artisan habille d’aluminium les débords de toit, sorties de pannes, recouvre les dessous de lambris PVC ou alu pour faciliter l’entretien. La matière laquée se décline en 25 coloris. Les particuliers peuvent aussi équiper leur toiture de gouttières aluminium. « On part d’une bobine pour faire les longueurs, sans raccord sans soudure ». L’artisan travaille au mètre linéaire. Comptez autour de 30 euros le mètre.
Sur le stand, camelot et chalands s’entendent comme larrons en foire
Ici, tout est gratuit, ou presque. Face à des grappes de visiteurs massées devant le stand, l’exposant déroule son argumentaire bien rodé.
Il sait que ses propos feront mouche auprès d’un public d’âge mur à qui l’on propose d’améliorer la vie quotidienne en réduisant les douleurs articulaires. Le collaborateur du marchand approche subrepticement des chaises afin que chacun et chacune puisse tout à son aise goûter aux bonnes paroles. Puis l’exposant commence à disposer sur la table des sachets qui ne tarderont pas à se remplir de cadeaux. Tiens voilà pour commencer des semelles spéciales pour stimuler les points douloureux. Habituellement, elles sont vendues en pharmacie et parapharmacie. « Profitez-en m’sieurs-dames, aujourd’hui elles sont offertes ». Ce n’est pas tout : voici du gel désinfectant, du nettoyant pour lunettes et même de petits flacons d’aloé véra « bon pour le corps, les brûlures, les coups de soleil et même recommandé en boisson pour ses vertus hydratantes ». Celles et ceux qui auront apprécié la démonstration pourront toujours acquérir un oreiller « mémoire de forme », idéal pour les cervicales et dont les housses sont justement en aloé véra. On l’aura compris, après avoir été par le camelot bien gâté, il est temps de cracher au bassinet. Ni vu ni connu, emballé c’est pesé. On aura tout de même passé un bon moment, comme au spectacle et l’on repartira ragaillardi avec le sentiment d’avoir fait une bonne affaire.
Philppe Suc
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