Valentin Goze est parti sur un coup de tête du Puy-en-Velay pour rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle. Rencontre à Montesquiou.
Il s’appelle Valentin Goze, est originaire de Toulouse et, à 25 ans, il est parti seul du Puy-en-Velay le 2 février pour arriver à Saint-Jacques-de-Compostelle pour les fêtes de Pâques. Il était de passage dans le Gers, où Valentin a de la famille, à Barran et Montesquiou. Puis Saint-Christaud aussi, où il a dormi sous un hangar après avoir pris un dîner chez l’habitant, avant de se diriger sur Marciac puis direction Maubourguet pour faire la variante qui passe à Lourdes. Valentin Goze dira : « C’est spécial pour moi de traverser le Gers. Ça fait du bien de s’arrêter chez la famille et de manger de bons repas gascons pour reprendre des forces ».
Et des forces, il en faudra à ce jeune homme qui, après Compostelle, prolongera son périple de quelques jours pour atteindre la pointe Finisterre, ce qui lui fera un total de 1.700 km à pied, après avoir fait quelques étapes au nord de l’Espagne sur les chemins qu’il gardait dans un coin de la tête afin de pouvoir partir un jour pour faire le parcours en entier.
Sur un coup de tête
Ses études d’ingénieur puis la Covid ont retardé son projet. Actuellement en transition entre deux emplois, Valentin Goze prend du temps libre. Sur un coup de tête, il libère son appartement à Paris et, 6 heures après, il était au Puy-en-Velay, prêt à dévorer les 1.700 km qui le séparent de Saint-Jacques-de-Compostelle en une traite.
Ce qui le motive chaque jour, c’est la soif d’aventure, une aventure qui a du sens pour lui. De village en village, de clocher en clocher, de main tendue en main tendue, le chemin lui fait perdre ses repères et le pousse petit à petit à se concentrer sur l’essentiel. « Il y a quelque chose de spécial avec ce pèlerinage, le chemin comble mes besoins et mes désirs au-delà de ce que j’aurais pu penser, la providence, diront certains ».
Pour l’instant, son expérience est « incroyable », il fait des rencontres qui sont à la fois « variées et inoubliables. C’est là qu’on se rend compte que les gens ne cherchent qu’à être utiles, aider et rendre service », raconte Valentin Goze.
Sa foi, sa culture et l’histoire sont importantes pour lui, c’est pourquoi il choisit de ne pas suivre complètement l’itinéraire de la voie du Puy-en-Velay mais de faire quelques sorties de route pour rejoindre certains lieux, comme Rocamadour et Lourdes. En effet, au Moyen Âge, les pèlerins partaient de chez eux et reliaient les différents lieux saints qui se trouvaient sur leur chemin.
Dans les pas des pèlerins
« En plus, c’est très sympa de partir à l’aventure en dehors des sentiers battus, de devoir se débrouiller pour trouver à manger et où dormir et finalement tomber sur des gens toujours aussi gentils, généreux et accueillants. Ça rend l’expérience encore plus humaine et authentique ».
Valentin Goze voulait également mieux comprendre et connaître l’histoire, la géographie, l’architecture et les traditions de son pays en étant aux plus proches des habitants. C’est aussi pour ça qu’il ne planifie rien et agit en fonction des opportunités et des échanges qui se présentent sur le moment.
Et pour le retour, « on verra, dit-il. Un peu comme toutes les décisions que je prends sur le chemin, elles se font au jour le jour. La marche laisse le temps de décanter les idées et d’y voir plus clair sur nos réelles envies ».
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