Le projet de réfection totale de la toiture en ardoise du tribunal judiciaire du Puy-en-Velay, prévu de longue date, s’est transformé en un chantier bien plus vaste.
La couverture très endommagée entraînait des fuites à l’intérieur de l’édifice. Il y a quelques années, des infiltrations étaient même apparues dans une des salles d’audience (avant que celle-ci ne soit restaurée) et dans la salle des pas perdus (le haut plafond en conserve les stigmates). Les interventions sur le toit devenaient également délicates selon le greffe. Des crochets complètement rouillés posaient un problème de sécurité.
Le département immobilier du ministère de la Justice, basé à Lyon, a programmé les travaux (qui ont débuté en février) et suggéré d’en profiter pour aménager les combles en même temps, pour des raisons de coût sans doute, profitant des échafaudages.
Il y a encore seulement deux ans, ces combles étaient utilisés pour entreposer des archives. Depuis, le ministère a acquis un local au Puy pour les accueillir.
Une nouvelle salle de restauration
« La configuration du tribunal et les effectifs font que nous manquons de place, de salles de réunion, pour recevoir des stagiaires ou des assistants de justice. C’est ainsi que le projet a abouti l’an dernier, à notre grande satisfaction », indique Jean-Marc Defix, directeur de greffe.
Actuellement, les travaux extérieurs et intérieurs sont donc menés de front. Toiture, isolation et création de lucarnes (chiens-assis) afin d’apporter de la lumière dans le nouvel espace. Les bureaux, une salle de réunion ainsi qu’une salle de détente et de restauration (elle existait, mais elle était particulièrement exiguë), installés dans les futurs combles aménagés, ne seront pas accessibles au public, à l’intérieur de cet espace du deuxième étage, déjà desservi par un ascenseur (avec accès sécurisé).
Le chantier en site occupé (avec interruption lors des sessions d’assises) a bien occasionné quelques gênes au niveau du fonctionnement et nécessité d’empiéter sur les trottoirs. Il devrait s’achever en principe, au plus tard, fin octobre.
La construction du bâtiment du tribunal remonte au XIXe siècle. Il a été inauguré en 1842, une vingtaine d’années après celui de la préfecture (1820) et une cinquantaine d’années avant le théâtre (1894).
Le palais historique (ex-tribunal de grande instance) est devenu tribunal judiciaire en « fusionnant » avec le tribunal d’instance installé au Clauzel (Loi de programmation et de réforme pour la Justice de mars 2019).
Ce palais a déjà subi plusieurs réfections importantes ces dernières années, concernant notamment les salles d’audience du Breuil et Michelet. Il ne devrait plus guère rester désormais que des changements de luminaires de bureau pour répondre au souci d’économies d’énergie.
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