Dans des opérations de contrôles au Puy-en-Velay tout le week-end, l’heure était à la protection des citoyens. Entre interpellation pour vitesse excessive, consommation de stupéfiants au volant ou encore conduite sous alcool, les conducteurs ont été nombreux à souffler dans l’éthylotest.
Il s’enfuit en direction de son domicile
Samedi 8 juin, il est 2 h 30 du matin. Des policiers basés sur l’avenue de Vals remarquent une Peugeot 308 au niveau du point de contrôle. Malgré les signes lui imposant de s’arrêter, l’automobiliste, âgé de 34 ans, refuse et accélère. L’un des policiers lance un « stop stick » qui crève immédiatement le pneu avant droit du véhicule.
À bord, deux individus : le conducteur prend la fuite à pied en direction de son domicile pendant que son passager reste dans la Peugeot. Une fois interpellé, les policiers se rendent compte de l’état de l’automobiliste : il sent l’alcool. Avec 1,44 g dans le sang, le Valladier reconnaît avoir bu et a fait l’objet d’une rétention de permis de conduire. Il comparaîtra au mois d’octobre devant le tribunal.
1,54 g d’alcool à 9 h 30 et son enfant pas attaché
C’est sur le rond-point de Tireboeuf, à Brives-Charensac; aux alentours de 9 h 30 que les officiers remarquent un enfant sans ceinture de sécurité à bord d’une Peugeot 406 non-assurée. Le conducteur obtempère lors du contrôle et les policiers décident de faire le dépistage d’alcoolémie.
Résultat : 1,54 g d’alcool dans le sang. Le Ponot, âgé d’une trentaine d’années, s’est vu retirer son permis sur-le-champ et son véhicule immobilisé pour défaut d’assurance. Il sera convoqué fin juin pour être entendu au commissariat sur les faits et qu’une peine soit établie.
1,84 g au volant de la Twingo d’une amie
Ce dimanche 9 juin à 20 h 20, les policiers aperçoivent un individu connu des forces de l’ordre. Pour cause : il conduit sans permis. Pour la deuxième fois. Au volant d’une Renault Twingo empruntée à une amie, le conducteur s’arrête et se fait contrôler. Ses yeux vitreux et son haleine l’ont trahi puisqu’il sera placé en garde à vue avec 1,84 g d’alcool dans le sang.
Le quinquagénaire a été déféré devant le procureur de la République le lendemain dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (le plaider-coupable). Il a été condamné à 8 mois de prison aménagés sous la forme d’un bracelet électronique.
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