« On est idéalement situé, au pied des monuments. » À Aiguilhe, Jean Goubelle, responsable du camping municipal du Puy-en-Velay, mise sur un atout de taille : l’emplacement.
À dix minutes à pied du centre-ville, au bord de la rivière la Borne et sur le tracé du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, le site séduit chaque année une clientèle fidèle ou de passage.
Complet de juin à mi-septembre
Avec 71 emplacements, le camping affiche complet de juin à mi-septembre, jusqu’aux Fêtes du Roi de l’Oiseau. « On ouvre plus tôt et on ferme plus tard que les autres campings », souligne le gérant, qui annonce un taux d’occupation global de plus de 70 %.
La rotation est soutenue : séjours courts, emplacements libérés le matin et repris l’après-midi. La clientèle, majoritairement composée de couples autour de 70 ans, reste en moyenne trois à quatre nuits. L’été, quelques familles s’ajoutent au tableau.
Affilié à une chaîne nationale, le camping attire aussi bien les Français que les Allemands, Hollandais ou Anglais, venus pour le calme, le patrimoine et les grands espaces.
Certains viennent ici pour… la dentelle
Jean-Claude, 76 ans, retraité d’Île-de-France, revient chaque année au Puy-en-Velay. « On passe quelques jours ici, on est des habitués », confie-t-il. Hors saison, il apprécie le calme et les joyaux architecturaux : la cathédrale, la Vierge, le rocher Saint-Michel. Avant de repartir, il fait le plein de spécialités locales pour ses petits-enfants : fromage, verveine, lentilles vertes.
Venue de Valenciennes, Marie-Agnès, 70 ans, séjourne ici deux nuits dans sa voiture, sur un simple emplacement. Ce qui l’attire ? Le Centre d’enseignement de la dentelle aux fuseaux, où elle a découvert sa passion. « Je viens deux fois par an pour le fil, les livres… C’est ici que j’ai appris les gestes et les techniques. Depuis, je reproduis chez moi, dans le Nord, des pièces inspirées de celles exposées en vitrine au Puy. C’est devenu une vraie passion. »
Enfin, Hedwig et Ingeborg, deux pèlerines allemandes, ont choisi le camping comme point de départ de leur grande aventure : le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
« Depuis Le Puy-en-Velay, c’est environ 700 kilomètres jusqu’à Saint-Jean-Pied-de-Port, la porte d’entrée vers l’Espagne. Cela prend entre vingt-huit et trente-trois jours de marche. »
Accompagnées de leurs deux chiens, les deux jeunes femmes ont séjourné quelques nuits sur place avant de reprendre la route vers Saint-Privat-d’Allier, première grande étape du chemin. « Même si c’est exigeant, c’est une expérience incroyable, humaine et spirituelle », affirment-elles avec le sourire.
Le plein de culture et de fête
La Ville propose tout au long de l’année des événements festifs et historiques : Puy de Lumières en été, les Nuits basaltiques, Interfolk, et surtout les Fêtes du Roi de l’Oiseau, qui transforment la ville en théâtre Renaissance chaque mois de septembre.
Un cadre idéal pour Jean Goubelle, qui prend plaisir à guider ses visiteurs : « Nos campeurs cherchent un lieu paisible où passer de belles vacances au plus près de la nature. Pour les encourager à faire de belles découvertes, j’adore les conseiller sur les meilleures adresses. »
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