Au cœur de la cathédrale du Puy, la boutique est un des incontournables des visiteurs, et notamment des pèlerins. Des centaines de produits, aussi classiques que surprenants, répondent à la demande d’une clientèle fidèle et qui ne cesse de croître.
Elle a sacrément grossi. À l’époque du chanoine Philibert, la boutique de la cathédrale Notre-Dame était installée dans la grande pièce près de l’appartement du père Michaux. Il y a plus de 60 ans, le chanoine Anglade l’a transférée à la sacristie, au cœur de l’emblématique lieu de culte.
Des produits de 45 centimes à 2.400 €
En cette période phare de la nouvelle saison de pèlerinage, elle est non seulement beaucoup plus grande, mais en pleine effervescence. Deux salariés de l’association Espace Notre-Dame et une dizaine de bénévoles sont à pied d’œuvre le matin, dès 8 heures ; en faisant une des rares boutiques du Puy à ouvrir ses portes aux aurores.
Après la messe de bénédiction des pèlerins, ce lieu d’une trentaine de mètres carrés, se remplit instantanément. Par tranche de 5 €, la caisse enregistre. Les crédenciales et les petites coquilles en pendentif font fureur.
Ce sont les objets que l’on vend le plus. Avant de partir, les Jacquets achètent ce qu’il y a de plus léger.
Depuis 2005, Hélène fait partie des bénévoles de la boutique.
En deux décennies, cette retraitée aujourd’hui âgée de 77 ans en a vu passer des clients-cheminants. « À l’époque, les cartes postales plaisaient beaucoup. » Aujourd’hui, elles ne font plus recette malgré un modeste prix de 45 centimes d’euros l’unité. Seules des petites cartes de prières, à 30 centimes, coûtent moins cher aujourd’hui.
Sur le plateau de bois géant, des souvenirs s’entassent. L’augmentation du nombre de pèlerins sur les dix dernières années a obligé la petite échoppe à élargir son offre pour répondre à la demande. Entre les anges protecteurs à 5 € et les coquilles à 3 €, les places sont chères. Un grand Saint-Jacques, fabriqué en bois de chêne, à 2.400 €, surplombe les autres produits.
Le plus insolite ? La tisane de la paix à 6,90 € le sachet de 50 grammes. Tout se vend, même ces bracelets de pierres précieuses qui décorent une étagère entière.
« Les bénéfices vont directement à la Cathédrale »
À 17 heures, la caisse enregistreuse carbure encore. Mais chercher à connaître le chemin emprunté par les retombées économiques en fait rentrer plus d’un dans sa coquille. À peine nous dira-t-on que « les bénéfices vont directement à la Cathédrale ». Fermez le ban. Les portes de la boutique, elles, rouvriront.
Chloé Lopez
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