Les épreuves finales du bac sont dans quelques semaines et ils sont à jour de la procédure ParcourSup. Louis Allègre, de Bains, âgé de 18 ans, en terminale STI2D, s’oriente vers une prépa STI (Sciences et technique de l’ingénieur).
Maé Giraud de Raucoules, presque 18 ans en terminale bac pro Technicien en réalisation de produits mécaniques, devrait rejoindre un IUT à Grenoble. Deux lycéens de terminale bien dans leur basket. Sauf que début juin, une autre épreuve les attend : les finales nationales du concours général pour Louis, celles du Concours général des métiers pour Maé.
Deux bons élèves du lycée Charles-et-Adrien-Dupuy
Tous les deux sont de bons élèves. Maé s’est illustré l’an dernier en participant au concours des apprentis mis en œuvre par la société des membres de la Légion d’honneur, il a terminé 3e.
Aussi, il coulait de source pour ses professeurs qu’il s’inscrive au concours général des métiers, variante du concours général ouverte aux élèves de bac pro. « L’épreuve a duré six heures, explique le jeune Raucoulois. Je pensais que ce serait très long, mais pas du tout. Il y avait 18 feuillets d’énoncé, avec deux trois pages un peu plus galère. Et le temps imparti s’est avéré presque trop court. »
Comment s’est passée la préparation ? « Avec mes professeurs, on s’est retrouvé tous les mercredis après-midi pour s’entraîner. On a regardé les sujets des années précédentes ou ce qui pouvait s’en approcher. » Maintenant, il met le cap sur le chef-d’œuvre demandé en bac pro, « c’est un kart électrique ».
Pour Louis, c’est à peu près le même process qui a été suivi. C’est en début d’année scolaire que la proposition de participer au concours général lui a été faite par ses enseignants. S’attendait-il à une telle épreuve ? « Pas vraiment, le sujet faisait 30 ou 40 pages. Honnêtement, le jour J, j’ai fait ce que j’ai pu, j’ai gratté des trucs. Le tiers temps supplémentaire dont je bénéficie m’a été bien utile. »
Et le résultat ? Comme pour son camarade de professionnel, « ça a été une bonne surprise. » Maintenant, il se prépare pour le bac et surtout son projet, « un système pour supprimer le tangage d’une maison flottante ».
Ils représentent l’académie de Clermont-Ferrand
La dernière ligne droite du concours général tout comme celle du concours des métiers sera début juin. Les deux lycéens découvriront au même moment les résultats de ParcourSup et les établissements où ils poursuivront leurs études.
Bien qu’ils soient tous les deux des sportifs habitués à gérer la pression. Maé pratique le vélo en compétition « au lycée, j’ai ma salle d’entraînement en hiver quand je ne peux pas rouler » et Louis fait de l’escalade et du VTT. Ils admettent que là, ils ont passé un cap de stress. « Je vais travailler en équipe, explique Louis. Je sais que je représente l’académie de Clermont-Ferrand, c’est chaud ! Nous serons dans des équipes de quatre. Le jury devra en choisir trois pour le podium… »
De son côté, Maé va partir du côté de Lille. « Nous sommes 12. L’épreuve dure dix-huit heures. Il ne va pas falloir perdre de temps. » Tous les deux aimeraient bien aller à la Sorbonne pour la remise des prix, mais ils reconnaissent que quel que soit le résultat, « ça a été une super préparation pour le bac. » Et si c’était à refaire ? « On recommence sans aucun problème. »
Pourquoi ? Là encore, la réponse est unanime : « C’est une sacrée expérience. Sur un CV, dire qu’on a participé au concours général et qu’on est arrivé en finale, c’est un vrai plus. »
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