Seule une petite poignée de spectateurs, des voyageurs essentiellement, ont pu voir le mythique Orient Express lors de sa halte en gare du Puy-en-Velay, mercredi. Et pour cause, le « roi des trains » rendu célèbre par la « reine du crime », Agatha Christie, avait été privatisé par une entreprise spécialisée dans la manufacture de luxe, lorsqu’il est passé par la Haute-Loire, alors qu’il effectuait un trajet entre Paris et le Massif central.
« Arrache montagne »
Après avoir arpenté les rails de la vallée de la Loire, les six voitures bleu nuit aux liserés or ont fait leur apparition en début d’après-midi au Puy. Les quelques badauds présents sur les quais ont pu photographier la rame tractée composée de deux locomotives diesel BB 67.556 aussi appelées « arrache montagne » dans le milieu ferroviaire ; suivies de six wagons arborant les indications « Compagnie internationale des wagons-lits et des Grands Express Européens ».
Dans l’ordre, on comptait deux voitures-restaurants, une troisième siglée « première classe » puis trois voitures salon bar d’où l’on devinait les traditionnelles lampes de table à abat-jour conique. Cette rame a ensuite été aperçue à Montluçon, Guéret et Limoges.
Pour rappel l’Orient Express a été lancé en 1883 par la compagnie des Wagons-Lits afin de rallier l’Europe occidentale à Istanbul. Le concept a été relancé en 2024 par le groupe Accor en partenariat avec la SNCF.
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