Ils ont 19 et 23 ans. L’un est incarcéré depuis quelques mois et l’autre a répondu à une convocation de la gendarmerie d’Yssingeaux. Le 3e comparse n’a pas été localisé et n’a pas non plus répondu à la convocation des forces de l’ordre. Il faut dire que la liste des délits qui leur sont reprochés est longue
Pas moins de neuf victimes (sept particuliers et deux sociétés) ont été recensées au cours de sept vols, dont un commis avec violence, perpétrés entre les mois d’avril et juin 2024 sur les communes de Saint-Didier-en-Velay, Monistrol-sur-Loire, Saint-Ferréol-d’Auroure et Aurec-sur-Loire. Le fait le plus grave est celui survenu au préjudice de la société Trema à Saint-Didier-en-Velay qui, dans le cadre de travaux, entreposait 70 véhicules pour le compte d’un client. Dans la nuit du 4 au 5 juin 2024, ses caméras de vidéoprotection enregistraient une intrusion vers 1 heure du matin. Des hommes au visage masqués prenaient des clés et subtilisaient une dizaine de véhicules en faisant plusieurs allers-retours pour les cacher dans un chemin. Peu avant 5 heures, un employé arrivait sur le site et voyait trois individus, au visage dissimulé, prendre la fuite à bord d’une Volkswagen Golf, n’hésitant pas à percuter la voiture de l’employé pour parvenir à s’échapper.
Les enquêteurs parvenaient à retrouver sept des dix véhicules volés et plaçaient une balise de géolocalisation sur une Citroën C3. Cette dernière n’avait pas tardé à se mettre en mouvement pour rejoindre la commune d’Unieux dans la Loire. Les gendarmes en charge de la surveillance découvraient que la petite citadine avait servi à dérober des pièces détachées sur des Renault Clio et des Citroën C3, notamment sur des véhicules de particuliers stationnés place de l’Église à Saint-Ferreol-d’Auroure.
Deux des trois mis en cause ont été placés en garde à vue le 8 avril dernier. Ils ont été présentés au tribunal deux jours plus tard pour être jugés dans le cadre d’une comparution immédiate et ont demandé un délai pour préparer leur défense. L’affaire sera finalement jugée le 5 juin. Le tribunal devait prendre des mesures de sûreté d’ici-là. Le ministère public a requis un mandat de dépôt « car il s’agit d’un passage à l’acte sériel avec des faits de violences » a justifié la vice-procureure Marie Moschetti. Les avocates de la défense ont plaidé et obtenu le placement sous contrôle judiciaire de leurs clients en attendant la prochaine audience.
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