Humilié sur le terrain du Puy Foot 43 (National 2), d’un 4-0 inquiétant, ce samedi, en 32es de finale de la Coupe de France, le coach de Montpellier Jean-Louis Gasset a tiré la sonnette d’alarme en conférence de presse. L’entraîneur héraultais craint même que cette défaite ne fasse sombrer psychologiquement son groupe.
Quel sentiment après cette déroute complète au Puy-En-Velay? « La honte, on souffre… », a lâché un Jean Louis Gasset assomé en conférence de presse, ce samedi. Face au Puy Foot 43 (National 2), qui a réalisé l’exploit de ces 32e de finale de Coupe de France, ses hommes ont sombré. Un 4-0 cinglant sur la pelouse du petit Poucet auvergnat plus qu’inquiétant pour l’entraîneur de Montpellier.
« Depuis que je suis arrivé (fin octobre), on a fait de nombreux matchs à l’extérieur (quatre au total), on a pas pris un point, on a pas marqué un but… Ce match était important pour se donner de l’air… J’espérais que, dans une autre compétition, on pouvait avoir plus de qualité mentale. Mais on a abandonné là. La réalité nous est revenue en pleine face », a glissé le coach montpelliérain, sans filtre.
Déjà lanterne rouge de Ligue 1, Montpellier a bien « été mangé, balayé », rumine Gasset, malgré de premières occasions en faveur de son équipe. Une première ouverture du score dès la 43e minute sur corner des Auvergnats, largement dominateurs dans les duels, donnaient le ton avant qu’ils ne déroulent en fin de rencontre avec trois buts (75e, 78e et 90e) dans le dernier quart d’heure.
« Un jeu sans caractère. Mentalement c’est très inquiétant. Cela parait incroyable d’abandonner comme ça… », a continué Gasset dans un long debrief après la rencontre.
« Un groupe compliqué à remonter psychologiquement »
En naufrage complet en championnat depuis le début de la saison (seulement neuf points pris en quinze rencontres), les hommes de Gasset sont en pleine souffrance. « Mes joueurs ne sont pas bien. Ils sont derniers de Ligue 1. C’est très compliqué de remonter ce groupe psychologiquement », a livré l’entraîneur de 71 ans, la mine défaite. En espérant « se donner de l’air » en Coupe de France, ce 4-0 sonne donc comme un coup de massue pour le groupe héraultais.
« Ça fait deux mois qu’on est sous pression, on souffre, on vit très mal. On essaie de redonner de l’espoir, de dire que c’est possible, mais celle là elle va faire mal… », a conclu Gasset qui redoute que le mercato de janvier ne rajoute des incertitudes dans le groupe.
Avec un déplacement à Lyon, cinquième de Ligue 1, le 4 janvier prochain, il faudra donc conjurer le mauvais sort pour espérer remplir la mission du maintien.
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