L’après-midi avait pourtant bien commencé avec la course des 2 et 5 km sous un temps relativement clément et une chaleur bien présente. Dès 14h, la foule a commencé à s’amasser le long du Breuil et sur le parcours des différentes courses.
Du côté des 5 km, le ponot Louis Michel s’est imposé en 14’51 suivi par Fabil Saber et Hugo Saint-Chély. « Le faux plat est un peu dur à gérer avec la chaleur mais j’ai réussi à partir bien devant comme je voulais » nous explique Louis Michel. Du côté féminin, Laurie Peixoto, première du podium, confie : « Il a fallu gérer la chaleur pesante« .
Une figure bien connue faisait également partie des inscrites des 5km : Jocelyne Villeton, qui fut la première médaillée française aux championnats du monde d’athlétisme en remportant une médaille de bronze aux championnats de Rome en 1987. « Aujourd’hui c’est le plaisir qui prend le dessus » explique-t-elle. Elle ajoute « c’est plus dur qu’avant pour moi, le temps était un peu lourd« .
L’épreuve reine confrontée à l’orage
Place maintenant à l’épreuve reine des 15km internationaux avec 1163 sportifs au départ de la course. La météo l’avait prévu, un orage est venu gâcher la fête 30 minutes après le début de l’épreuve. En effet, aux alentours de 16h, le temps s’est dégradé fortement entrainant pluie, éclairs et même grêle sur le parcours.
Les sportifs n’ont pourtant rien lâché et tout donné pour finir leur course. Après un passage sur la rocade d’Aiguilhe, le faubourg Saint-Jean et à Michelet, le premier passage au Breuil fut marqué par la grosse différence créée par le Kenyan Vincent Kipkorir. Du côté des femmes, Laurie Maleysson était la première locale à se distinguer à la moitié de la course suivie de près par Emma Bert. Trois coureuses se disputaient quant à elles la première place.
De bons chronos pour les locaux
C’est sous un déluge sans nom que le favori Vincent Kipkorir s’est imposé en 43’16. De son côté, Lucy Nthenya remporte l’épreuve en 49’22. Les locaux ont également su mouiller le maillot. Julien Rabaca, Aurélien Rivet, Matthieu Le Fur et Esteban Botelho ont amélioré leurs chronos en terminant entre 47 et 49 minutes. Aurélien Rivet aurait pu détroner le record de la Haute-Loire (47’47) établi en 2023 par Thibaut Imbert, mais celui-ci a été géné par des contractures aux mollets. Il nous confie : « Les deux derniers kms ont été très durs, les conditions météo rendent également les chaussures plus lourdes ».
Chez les féminines, le duel Laurie Maleysson et Emma Bert a duré le long des 15 km, laissant la victoire à la licenciée de Velay Athlétisme Laurie Maleysson, en 54’56.
Une édition qui restera dans la tête de nombreux coureurs mais également dans celle des organisateurs.
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