C’est leur course. Celle où chaque coureur de Haute-Loire veut briller devant sa famille et ses amis. Dimanche, ils seront quelques-uns à essayer de performer à domicile.
Chez les hommes, le plateau des coureurs locaux sera relevé, malgré l’absence de Thibaut Imbert sur blessure. Si le recordman de l’épreuve ne sera pas sur la ligne de départ cette année, d’autres coureurs pourraient bien tirer leur épingle du jeu. Son dauphin en 2023, Aurélien Rivet, sera bien aligné sur l’épreuve. Tout juste rentré du 10 km de Nice, le week-end dernier, où il a claqué un temps de 30’39, le coureur de Velay Athlétisme espère inverser le signe indien qui le suit ces derniers temps. « La forme est là, mais les résultats ne suivent pas », analyse le coureur qui a connu un problème avec sa montre le week-end dernier. À domicile, il espère briller, malgré une préparation davantage tournée vers le 10 km. Si la forme est là, tout peut arriver. « Je n’ai pas d’objectifs particuliers. Après, c’est sûr que j’aimerais bien aller chercher le record de Thibaut (Imbert). Je pense que c’est possible », prévient l’athlète.
Un autre concurrent tout aussi redoutable sera le Monistrolien, Julien Rabaca (lire ci-dessous) qui arrivera sur les 15 km au top de sa forme. Parmi les autres coureurs locaux, Esteban Botelho pourrait bien sortir du lot. Le coureur d’AltiRun 43 est un habitué de la course ponote. L’année dernière, il avait terminé l’épreuve à la quinzième place en 49’56. Il s’est illustré récemment en remportant le 21 km du Trail Grand Velay à Polignac, le 16 mars dernier.
Pour Velay Athlétisme, Matthieu Le Fur aura aussi une belle carte à jouer. Spécialisé sur le trail, le jeune coureur revient sur la course ponote après sa dernière participation en 2022, conclue en 50’58. Cette année, il s’est illustré à la Prom’Classic, en janvier, avec un temps de 30’36 sur 10 km. Parmi les autres athlètes qui peuvent performer, on peut aussi citer les noms de Pierre Lavernhe (AS Montferrand) et Guillaume Briel (ACS Monistrol).
Un duel chez les filles
Du côté des féminines, le plateau sera moins relevé chez les locales avec trois concurrentes à surveiller.
Il y a tout d’abord, la Monistrolienne Laurine Roupie. Gagnante des 10 km du Défi Vellave en 2025, la jeune femme a aussi signé en avril 2024, un temps de 1 h 24’05 sur le semi-marathon de Nice.
Un duel devrait se profiler entre deux coureuses qui se connaissent bien. Avec d’un côté, Laurie Maleysson, licenciée à Velay Athlétisme et de l’autre Emma Bert, licenciée à Clermont, mais native de Coubon. « Il va y avoir une petite bataille à distance entre nous. Mais, c’est positif, cela nous pousse à nous dépasser », avoue Laurie Maleyson. La première femme du marathon de Paris 2024, arrive émoussée sur ces 15 km après une première partie de saison chargée entre cross, championnat de France et les 10 km de Nice, dimanche dernier. Une course qu’elle a terminée à la deuxième place chez les femmes malgré un chrono « décevant » pour l’athlète, en 34’29. « La fatigue se fait ressentir. Je vais courir les 15 km avec la forme du moment », prévient Laurie Maleysson qui espère tout de même faire tomber son propre record de 57’08.
De son côté, Emma Bert est en pleine préparation. En stage ces deux dernières semaines à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales), elle a enchaîné les kilomètres, 170 la semaine dernière, et espère revenir en pleine forme en Haute-Loire. « Je rentre samedi (aujourd’hui) au Puy pour courir les 15 km », explique l’athlète qui aimerait se rapprocher des 55 minutes. Un objectif élevé, mais réalisable après une première partie de saison où la jeune coureuse a enchaîné les résultats avec un 10 km conclu en 34’06 lors de la Prom’Classic et une saison de cross malheureusement entachée par une grippe qui a freiné sa progression. Désormais rétablie, Emma Bert espère briller à seulement quelques kilomètres de chez elle
Rabaca : « Courir le plus longtemps possible avec les favoris »
Chez les locaux, un athlète fait figure de favori. Julien Rabaca, licencié à Monistrol-sur-Loire, affole les chronos depuis quelque temps. Il sera l’un des hommes à suivre sur les 15 km.
Sur la ligne d‘arrivée, dimanche, aux alentours de 16 h 15, le chronomètre devrait afficher un temps de référence pour Julien Rabaca. Après une première tentative sur la course ponote l’année dernière, conclue avec un temps de 47’56, l’athlète de Monistrol-sur-Loire revient avec d’autres ambitions. « L’année dernière, je venais pour la première fois et je ne l’avais pas particulièrement préparé. Là c’est une date que j’ai cochée et j’aimerais faire une belle course », avance l’athlète qui sort d’un stage en altitude, de cinq semaines, à Font-Romeu.
Faire tomber le temps de Thibaut Imbert
Revenu il y a peu des Pyrénées-Orientales, le Monistrolien devrait atteindre son pic de forme pour les 15 km. Alors, forcément, son objectif est adapté à cette fenêtre de tir. « Le but est de courir le plus longtemps possible avec les favoris », espère le coureur.
De quoi affoler les compteurs avec comme objectif « un petit 46 minutes » pour celui qui a couru le marathon de Valence, en décembre dernier, en 2 h 15’34.
Son objectif lui permettrait de faire mieux que Thibaut Imbert en 2023 et ses 47’47, le record de Haute-Loire. « J’entends beaucoup parler de ce record, il est mythique ici, plus que celui des internationaux, alors ce serait gratifiant de l’avoir », admet le coureur. Toutefois, il ne pourrait pas apparaître dans les livres d’histoire puisque son club de Monistol, bien que situé en Haute-Loire, est affilié au département de la Loire.
Si Julien Rabaca « ne veut pas en faire une montagne », il espère que son potentiel record pourra être homologué. « Je pense que ça serait juste, déclare l’athlète. J’ai toujours vécu en Haute-Loire et c’est aussi valoriser les athlètes départementaux », poursuit l’habitant de La Chapelle d’Aurec.
Toujours est-il qu’il souhaite briller sur une course qui lui tient à cœur et sur laquelle il compte bien revenir. « Ça reste la course la plus importante, que ce soit pour la Loire ou la Haute-Loire. C’est important d’y performer et j’espère pouvoir m’aligner tous les ans. »
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