Le 18 avril dernier, le Coursannais Florian Prat est parti du Puy-en-Velay pour rejoindre, à pied, Saint-Jacques-de-Compostelle.
Il s’agit un périple de 1 600 km qu’il compte avoir bouclé le 29 juin à raison de 25 km quotidiens. Pour aller au bout de son défi, il compte aussi revenir à Coursan par le même mode de locomotion (mais pas le même chemin) c’est-à-dire « pedibus jambus ». Soit 1 400 km supplémentaires avec une arrivée à Coursan le 14 septembre. Pour un total de 3 000 km et une credencial validée (la credencial est le passeport qui accompagne le pèlerin d’étape en étape, recueille tampon après tampon et atteste de l’authenticité de la démarche) .
Ce défi, Florian s’était promis de le tenir une fois l’heure de la retraite sonnée. Il y avait un peu goûté en 2006 en parcourant 3 étapes de 20 km chacune mais des contraintes professionnelles l’avaient empêché d’aller au-delà. Tous les feux sont actuellement au vert pour repartir et cette fois, aller jusqu’au bout. Voilà des mois qu’il s’y prépare et a tout calé : le budget (il faut compter environ 50 € par jour), les étapes, les nuits sous la tente, les gîtes, les haltes (à Condom, ce musicien retrouvera d’ailleurs Rambal et Sagan pour participer au Festival de bandas), et les retrouvailles avec son premier soutien, son épouse Corinne, à Saint Jacques où ils passeront quelques jours ensemble.
En plus de la préparation sportive, des entraînements quotidiens (avec son sac à dos de 12 kg), de la préparation matérielle (tente, trousse à pharmacie, chaussures, vêtements pour le froid, le chaud, la pluie…) , il y a aussi la préparation purement physique pour éviter que ses articulations, ses tendons, ses muscles ne se rappellent pas trop à lui, « surtout les pieds, c’est mon outil de travail, il faut les tanner pour éviter les ampoules » . Il a refait le parcours des centaines de fois dans sa tête : le départ du Puy avec la bénédiction des pèlerins et les fameuses portes du ventre au cœur de la cathédrale qui marquent le point 0 de la Via Podiensis et le début de l’aventure, « ce moment unique ne se raconte pas mais se vit », les chemins balisés, la faune, la flore, les diversités géologiques, la traversée de l’Aubrac, la Margeride, le col de Roncevaux… Il s’est aussi préparé mentalement « faire Saint-Jacques, déclaré itinéraire culturel par le conseil de l’Europe, peut être soit religieux, soit spirituel, soit sportif… On y explore sa propre relation avec soi-même, sorte d’introspection. On est à la fois entouré d’autres pèlerins mais aussi seul avec soi-même. Du coup, on voit les choses différemment. On est son propre moteur. Mais j’ai activé mes réseaux sociaux, c’est bon d’avoir du soutien quand on a un coup de mou ». Nous souhaitons un « buen camino » à notre Jacquet coursannais.
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