Clous de Saint-Jacques de Compostelle : « Nous voulons terminer le balisage de Lyon » (vidéo)

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Hervé Desbrest est délégué du Rhône de l’association Compostelle en Rhône-Alpes. Il était sur le plateau de l’émission « 6 Minutes Chrono » de Lyon Capitale pour présenter le nouveau projet de clouage du chemin de Compostelle dans les rues de Lyon.

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Hervé Desbrest débute en expliquant ce projet de clouage : « Il manque encore le passage de la Cité internationale jusqu’à Saint-Nizier, l’église de Saint-Nizier qui est au cœur de Lyon sur la presqu’île. On avait, il y a une dizaine d’années, installé ces clous de Saint-Nizier jusqu’à Sainte-Foy-lès-Lyon et ensuite sur le chemin Chaponneau jusqu’au Puy-en-Velay. » Au cours de travaux de voirie, les clous en laiton balisant le Chemin de Saint-Jacques depuis 2013 avaient disparu. L’association a, depuis, pu reposer les clous entre la Presqu’Ile et Sainte-Foy en passant par le Vieux Lyon.

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Il donne aussi la signification de la coquille Saint-Jacques, que l’on retrouve sur les clous, symbole du chemin de Compostelle : « En fait, quand on part à Compostelle, on part de chez soi. Au 8e siècle à Saint-Jacques de Compostelle, les pèlerins, pour prouver qu’ils avaient fait le pèlerinage, revenaient avec la coquille qu’ils avaient trouvée au bord de la mer. Et aujourd’hui, c’est resté comme le symbole du chemin.« 

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Le délégué de l’association Compostelle en Rhône-Alpes rappelle aussi l’origine de ce pèlerinage : « Le pèlerinage a commencé avec l’ermite Pelayo qui, au 8e siècle, a redécouvert la tombe de Saint-Jacques de Compostelle sur un champ, le champ de l’Etoile, parce qu’il était guidé par une étoile qui lui a dit où se trouve la tombe de Saint-Jacques. Saint-Jacques, évangélisateur de l’Espagne, qui était tué ensuite sous Hérode Agrippa, qui était tué à Jérusalem, et ses disciples ont ramené son corps ensuite en Espagne.« 

Plus de détails dans la vidéo sur les routes lyonnaises, l’importance de l’église Saint-Nizier et la popularité du chemin d’aujourd’hui.

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Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission 6 minutes chrono, le rendez-vous quotidien de la rédaction de Lyon Capitale. Aujourd’hui, on va parler de patrimoine et de culture en parlant du chemin de Saint-Jacques. Pour en parler, nous recevons Hervé Desbrest, qui est délégué du Rhône de l’association Compostelle en Rhône-Alpes. Bonjour Hervé Desbrest. Merci d’être venu sur votre plateau, on va rentrer dans le vif du sujet. Votre association a obtenu le clouage de Lyon des clous avec la coquille de Saint-Jacques, qui symbolise ce chemin vers Saint-Jacques de Compostelle en Espagne. Quel est le sens de ces clous que l’on voit apparaître dans la ville de Lyon, dans le centre-ville ? 

Ce sont des clous en laiton ou en bronze que nous avons fait poser il y a une dizaine d’années et on va essayer d’en poser un peu plus pour avoir le balisage complet de la ville de Lyon. C’est une opération qu’on a menée justement parce que, effectivement, ces chemins de Saint-Jacques qui partent de Genève jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle en passant par le Puy-en-Velay, ces chemins passent par Lyon. Et comme Lyon est patrimoine mondial de l’UNESCO et que nos chemins font partie de ce patrimoine, on a voulu matérialiser par ces clous ce patrimoine pour que les Lyonnais, que les visiteurs, les pèlerins aient la mémoire de ce chemin et que c’est quelque chose de mémorable et de particulier. Ce sont des clous qui sont orientés. C’est une coquille stylisée que vous voyez et chacun des barreaux de cette flèche convergent vers Saint-Jacques de Compostelle. Donc, nous avons des balises orientées qui permettent d’aller jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle. 

Alors quel est le chemin lyonnais, en gros ? C’est depuis la Cité internationale ? C’est la porte d’entrée de Lyon ?  

Oui, à peu près la Cité internationale. Justement, il manque le passage de la Cité internationale jusqu’à Saint-Nizier, l’église de Saint-Nizier qui est au cœur de Lyon sur la presqu’île. Et ensuite, on avait, il y a une dizaine d’années, installé ces clous de Saint-Nizier jusqu’à Sainte-Foy-lès-Lyon et ensuite le chemin Chaponneau jusqu’au Puy-en-Velay. 

Alors, je me permets de faire une parenthèse. Pourquoi faire passer par Saint-Nizier et non pas Saint-Jean la cathédrale ? 

Devant l’église Saint-Nizier, sur la place, il y avait l’ancienne commanderie des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle et la chapelle Saint-Jacques. On a perdu la mémoire aujourd’hui, c’est une pharmacie, mais il y a un panneau qui a été mis au-dessus de la pharmacie pour faire mémoire de cette commanderie qui existait. 

Effectivement, il y a une énorme Coquille-Saint-Jacques sur un édifice, je me rappelle, sur la place qu’ils donnent sur Saint-Nizier. Et alors, est-ce que vous pouvez aussi nous donner peut-être l’explication du symbole de la Coquille-Saint-Jacques ? Qu’est-ce que c’est ? 
Pourquoi est-ce qu’on la voit affichée sur ces clous ? 

Alors, la Coquille-Saint-Jacques, pourquoi les pèlerins portent la Coquille ? Le pèlerinage remonte au début du 8e, 9e siècle, avec les premiers pèlerins. Et le renouveau du pèlerinage, c’est plutôt il y a une quarantaine d’années. Il y a 40 ans, il y avait 50, 60 pèlerins qui arrivaient à Saint-Jacques de Compostelle. Il faut savoir qu’aujourd’hui, en fin décembre 2023, 450 000 pèlerins arrivaient à Saint-Jacques de Compostelle. 

Oui, c’est une autoroute. 

Oui, avec les différents chemins qui convergent de Finlande, de Bulgarie, partout en Europe, et qui convergent à travers différents chemins parce qu’on part de chez soi. En fait, quand on part à Compostelle, on part de chez soi. Au 8e siècle à Saint-Jacques de Compostelle, les pèlerins, pour prouver qu’ils avaient fait le pèlerinage, revenaient avec la coquille qu’ils avaient trouvée au bord de la mer. 
Et aujourd’hui, c’est resté comme le symbole du chemin. 

Vous avez commencé un petit peu à en parler, mais quelle est l’origine de ce chemin ? Voilà, est-ce que vous pouvez nous le dire en quelques mots, si c’est possible ? Une histoire très riche, j’imagine. 

Oui, oui, le pèlerinage a commencé avec l’ermite Pelayo qui, au 8e siècle, a redécouvert la tombe de Saint-Jacques de Compostelle sur un champ, le champ de l’Etoile, parce qu’il était guidé par une étoile qui lui a dit où se trouve la tombe de Saint-Jacques. Saint-Jacques, évangélisateur de l’Espagne, qui était tué ensuite sous Hérode Agrippa, qui était tué à Jérusalem, et ses disciples ont ramené son corps ensuite en Espagne. Il était enterré en Espagne, sa tombe a été perdue, et un ermite, au 8e siècle, avec une étoile qui montre le champ avec le tombeau de Saint-Jacques, le champ de l’Étoile Compostella. 

C’est une belle histoire, voilà, qu’il faut peut-être se remémorer, moi je ne la connaissais pas, et que j’ai découvert avec cette émission. On approche déjà de la fin de l’émission. Est-ce que vous pouvez nous donner le rôle de votre association ? Qu’est-ce que vous faites ? Vous faites des clous, mais je crois que vous avez d’autres activités. 

Alors le rôle de l’association, c’est effectivement d’accompagner les pèlerins. Donc notre rôle, c’est d’accompagner les pèlerins avant, pendant et après leur pèlerinage, et donc de donner du sens en fait à ce pèlerinage. Parce que pourquoi autant de personnes se trouvent aujourd’hui sur le chemin de Compostelle ? C’est qu’il y a une recherche manifestement de sens. Sens de la vie, il y a beaucoup de jeunes retraités qui, au moment de la bascule, se disent qu’est-ce que je vais faire du restant de ma vie. Beaucoup de jeunes trentenaires aussi. 

Oui, ce n’est pas forcément religieux aujourd’hui. 

La dimension religieuse existe, mais elle n’est pas la seule. 10 %, à peu près religieux. Aujourd’hui, on trouve aussi des musulmans sur le chemin, des bouddhistes, des juifs. Moi j’ai cheminé avec eux. Donc c’est extraordinaire, un chemin de rencontres. De rencontres avec des pèlerins bien sûr, mais avec soi-même. Et donc on accompagne justement pour dire à ces pèlerins qui vont partir sur le chemin ce que c’est que véritablement pèleriner. À partir de 10, 15 jours, on commence déjà à rentrer dans la démarche de dépouillement, d’authenticité, d’ouverture aux autres et d’aller vers cette démarche de Compostelle qui est en fait une démarche, une expérience de retour sur soi et une expérience spirituelle très forte. 

Merci beaucoup Hervé Desbrest, ça sera le mot de la fin. On est déjà au bout des 6 minutes chrono, mais c’est parfait de terminer sur cette ouverture comme cela. Merci d’être venu sur notre plateau. Quant à vous, je vous remercie d’avoir suivi cette émission. Vous pouvez retrouver plus de détails sur le site lyoncapitale.fr. À très bientôt.  

La fonction de cc-portes-auvergne.fr étant de collecter sur le web des articles sur le sujet de Les portes de l’Auvergne puis les diffuser en répondant au mieux aux interrogations des personnes. L’équipe cc-portes-auvergne.fr vous soumet cet article qui parle du sujet « Les portes de l’Auvergne ». Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Vous avez la possibilité d’écrire en utilisant les coordonnées fournies sur le site pour apporter des explications sur cet article qui traite du thème « Les portes de l’Auvergne ». En consultant régulièrement nos contenus de blog vous serez informé des futures parutions.

Clous de Saint-Jacques de Compostelle : « Nous voulons terminer le balisage de Lyon » (vidéo)
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