Ceux qui découvraient le niveau d’une finale de U17 Nationaux n’ont pas tardé à être conquis, samedi, au stade Massot. C’est tout de suite parti très fort entre Strasbourg et Troyes. Malgré l’enjeu qui entourait cette rencontre, les deux formations ont offert une entame débridée. Le terrain était rapidement balayé dans toute sa longueur par les chevauchées des protagonistes des deux équipes.
Troyes prend les devants
Suite à ce quart d’heure d’une grosse intensité, le Racing a tenté de mettre un peu plus le pied sur le ballon. Lui qui avait terminé leader dans sa poule, juste devant les Troyens… Bien que dauphins des Strasbourgeois à l’issue de la saison régulière, les joueurs de l’ESTAC avaient remporté les deux premières confrontations directes. Et ils se voyaient bien refaire le coup en ouvrant le score à la 32e minute. Malick Soumah trouvait la faille en reprenant un centre au second poteau (32e, 1-0).
Strasbourg tentait de revenir avant la pause par l’intermédiaire de son avant-centre. Après avoir récupéré le ballon dans les pieds du défenseur, Christ Batola s’essayait à un lob qui frôlait le cadre. Finalement les Alsaciens rentraient aux vestiaires en étant menés.
Après la mi-temps, la rencontre était bien plus décousue. La faute aux coups de sifflet plus nombreux qui hachaient la rencontre et au manque d’application des deux formations, à la construction des actions.
Les Strasbourgeois tentaient tout de même de faire le forcing pour égaliser. Si les Alsaciens investissaient régulièrement les 25 derniers mètres adverses, ils avaient bien du mal à concrétiser leurs actions par des frappes ou des centres dangereux.
Strasbourg revient au bout du bout
À l’inverse, les Troyens se montraient costauds en défense et faisaient preuve de tranchant sur leurs situations de contre. À la 79e minute Namory Kone poussait le gardien à la parade, puis, dans la foulée, Themis Louis heurtait le poteau.
Troyes pouvait regretter ces deux grosses occasions manquées, puisque Strasbourg égalisait ensuite, à cinq minutes du terme. Servi sur un plateau, Erwan Antonin ajustait parfaitement le gardien de l’ESTAC afin d’arracher la séance de tirs au but (86e, 1-1).
Durant cet exercice, le scénario catastrophe se dessinait un peu plus pour Troyes, quand le premier tireur envoyait sa tentative dans les nuages. Mais les joueurs de Romain Lacombe ont eu les nerfs solides pour revenir, puis s’imposer et décrocher pour la première fois ce titre, grâce à un nouvel arrêt décisif de Fayyad Issilamou Hamza (1-1, 3 t.a.b 4).
« Pour Troyes, aller en finale, c’était déjà historique. Donc ce titre, c’est la cerise sur le gâteau », savourait l’entraîneur, Romain Lacombe, les yeux rougis par l’émotion.
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