28 centimes. En treize ans d’ancienneté au sein de l’hôpital Sainte-Marie au Puy-en-Velay, ce salarié a vu son point d’indice passé de 4,30 euros à 4,58 euros, « soit une augmentation quasi nulle ». Et il n’est pas le seul dans ce cas-là.
Pour une réévaluation de la grille indiciaire
Alors jeudi 16 novembre au matin, le piquet de grève mis en place par l’intersyndicale CGT, FO, CFE-CGC a pris tout son sens d’autant plus que la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires) qui se définit comme « la référence des champs sanitaire, social et médico-social privés solidaires » tient son congrès dans le même temps. « Partout en France, il y a des actions de ce type. Partout, nous demandons que la FEHAP réévalue les grilles de salaires maintenant et pas aux calendes grecques. »
Et les représentant syndicaux de préciser : « On sait qu’ils attendent de pouvoir fusionner les différentes conventions collectives qui nous régissent mais avant d’y parvenir, cela risque d’être long. Les salariés concernés ne peuvent pas attendre. Ne perdons pas de vue que certains métiers qui ont nécessité l’obtention de diplômes après des études et des formations spécifiques sont en dessous du Smic ! Et qu’il est nécessaire qu’il y ait un rattrapage pour que le salaire soit un peu plus décent. »
Selon les membres de l’intersyndicale, cette problématique concerne près de 40 % des salariés du site ponot.
Plus « d’intérêt à travailler pour Sainte-Marie »
Par ailleurs, « comme travailler dans nos structures n’est plus intéressant, on constate des difficultés à recruter et de nombreuses démissions. En même temps on comprend. Entre travailler pour 1 600 euros dans la santé privée à but non lucratif et travailler pour 2000 euros pour le privé à but lucratif, quand en plus ce n’est pas très loin de son domicile, le choix est rapide. »
Et d’ajouter : « Il y a eu une époque où à Sainte-Marie, nous avions des accords intéressants. L’époque est révolue. Maintenant, tout est nivelé par le bas, il ne faut pas que la direction s’étonne de ne pas garder ses salariés. » Quelle sera la prochaine étape ? « Le 6 décembre, nous avons rendez-vous avec l’Agence régionale de santé (ARS). »
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