En cet après-midi de septembre au Puy-en-Velay, la circulation est importante dans le centre-ville. Les voitures se mêlent aux passants ainsi qu’aux bus hybrides et à quelques navettes électriques faisant désormais partie du paysage.
Assis sur un banc du jardin Henri-Vinay, Christian, habitant la cité Vellave depuis 40 ans, donne son avis sur la qualité de l’air.
« On est plutôt bien loti ici, à la différence d’autres grandes métropoles comme Lyon où l’indice de pollution est très élevé. Il est clair que je n’irai pas m’asseoir sur un banc dans le centre-ville car il y a trop de véhicules, mais je veux souligner le bon travail réalisé par les élus de l’agglomération avec la mise en place de navettes gratuites. »
Un avis partagé par Line, 17 ans. « Je constate qu’il y a de plus en plus de navettes électriques, j’en prends souvent d’ailleurs, c’est très pratique. »
Interrogée rue Chaussade, Perrine, 17 ans, habitant dans la préfecture de Haute-Loire depuis 2015, fait un parallèle avec son ancien logement dans les Yvelines.
« Quand j’habitais là-bas, je faisais beaucoup de crises d’asthme, j’avais de gros problèmes de bronches ; je suis convaincue que cela était dû à la qualité de l’air. Depuis que je suis au Puy-en-Velay, cela va beaucoup mieux et tous mes maux ont disparu ».
Le Chambon-sur-Lignon parmi les champions
En 2023, aucun habitant de Haute-Loire n’était exposé à des concentrations de polluants supérieures aux valeurs réglementaires. La qualité de l’air dans le département s’améliore par ailleurs graduellement pour le dioxyde d’azote et certaines particules fines.
Dans ce sens, Le Chambon-sur-Lignon était classé par le journal Le Point comme une des communes les moins polluées de France cette année-là. « Cela s’explique par les efforts des industriels pour réduire leurs émissions, des politiques publiques concernant la mobilité et l’amélioration technologique des véhicules avec la mise en place de normes européennes. En revanche, l’ozone est présente des concentrations stables voire en légère augmentation », analyse Lise Missiaen, correspondante territoriale à Atmo Auvergne Rhône-Alpes.
L’association a également remarqué que l’agglomération du Puy-en-Velay est exposée à des concentrations de polluants atmosphériques supérieurs aux seuils préconisés par l’OMS, à savoir le dioxyde d’azote, gaz associé au trafic routier et notamment aux véhicules diesel.
« Limiter les véhicules et garder une ville accessible »
Élu à la mairie du Puy-en-Velay, Jean-François Exbrayat, en charge du cadre de vie et de l’environnement, insiste sur l’importance pour la mairie du Puy-en-Velay des sujets concernant la santé publique, la protection de l’environnement et la mobilité douce.
« On porte un regard très attentif sur la qualité de l’air dans la ville. Par le biais des bus hybrides mais aussi des navettes électriques gratuites, on a la volonté de limiter les véhicules entrant dans la ville tout en faisant en sorte qu’elle reste accessible au plus grand nombre et aux touristes. »
Dans cet ordre d’idée, l’abaissement de la vitesse des voitures à 30 km/h dans certaines rues du Puy et à 20 km/h dans l’hypercentre est également appliqué : « Ça a deux intérêts. Il y a moins de dégagements de particules dans l’atmosphère, et cela participe à réduire la pollution sonore. L’objectif est vraiment de favoriser le déplacement à pied ou à vélo sur ces portions ».
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