Il y avait foule, vendredi après-midi, dans les couloirs du service de pédiatrie du centre hospitalier Émile-Roux au Puy. Et pour cause, médecins et personnels de santé ont investi le niveau -1, au printemps, après plusieurs mois de travaux et le déménagement de la chirurgie ambulatoire. Autrefois dans des locaux « inadaptés » et « vétustes », les membres de l’équipe médicale, patients et parents, évoluent désormais dans un cadre plus adapté.
Un nouveau fonctionnement
Le service est aujourd’hui découpé en trois unités distinctes, sur le même niveau que la maternité, le pôle violences et les salles de naissances. « Un projet qui concentre ce qui fonde Émile-Roux, né de la vision des équipes soignantes », se félicite Julien Keunebroek, directeur de l’établissement de santé. L’hospitalisation conventionnelle est dotée de dix lits ; celle de jour possède quatre places, et l’accueil pédiatrique d’urgence, sept jours sur sept, de 9 à 21 heures, est désormais équipé d’une salle de déchoquage et de six places en box. « Tout cela constitue un cadre d’accueil plus sécurisant et confortable pour les parents et les enfants. Et c’est aussi un cadre de travail plus confortable et ergonomique pour les équipes », continue Julien Keunebroek.
Avec la restructuration du service pédiatrie, c’est la qualité de soins qui s’en verra améliorée. Autrefois, la salle d’accueil était exiguë et mal agencée. Aujourd’hui, l’accueil des jeunes patients et de leurs enfants est individualisé. Pour le personnel soignant, la cohésion est aussi renforcée. En s’installant au -1, la pédiatrie a désormais les services des urgences, de la réanimation et d’imagerie médicale à proximité. Le parcours du patient s’en retrouve facilité.
Au total, l’opération aura coûté 801.498 €. Avec 533.157 € de travaux, 238.416 € d’équipements biomédicaux et hôteliers ainsi que 29.915 € de matériels informatiques. La somme de 300.000 € a été empruntée aux banques, la différence a été financée à 100 % par la Région Auvergne Rhône-Alpes avec 461.720 € de subvention. « L’Agence régionale de santé n’y est strictement pour rien dans la réalisation de ce projet, c’est la Région qui a rendu cela possible. La santé n’est pas une compétence régionale, rares sont les Régions à s’engager. C’est un effet de levier majeur qui va permettre de conserver la qualité de soins sur le territoire », a salué Cécile Courrège, directrice de l’ARS Auvergne Rhône-Alpes.
« Je suis très satisfait du travail accompli et je tenais à être présent malgré les turbulences actuelles, a exprimé Laurent Wauquiez (Droite républicaine). Je me souviens de cette visite antérieure pendant laquelle vous (les personnels soignants, NDLR) m’êtes tombés dessus pour m’alerter sur la vétusté de votre service et sa salle d’accueil toute petite. C’est loin d’être évident de réunir 800.000 €, car beaucoup d’hôpitaux sont en difficulté et l’ARS ne peut pas toujours suivre.
La Région s’était engagée à financer le projet à moitié et nous l’avons même fait un peu plus. Le centre hospitalier Émile-Roux n’est pas un monstre, c’est à taille humaine et c’est important de garder les moyens pour continuer à traiter les patients de manière humaine », termine le conseiller spécial de la Région.
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