À l’ISVT de Vals-Près-Le-Puy, la mise en situation professionnelle des élèves, qui concerne l’ensemble des filières, s’effectue dans un cadre bien précis.
Comme le souhaite le Conseil national de l’enseignement agricole privé (CNEAP), auquel adhère l’institut valladier, l’objectif numéro un est d’apporter un service au territoire.
« Rendre service, mais toujours dans un but pédagogique »
Cette ambition se décline de deux manières. D’abord par la formation des apprenants, en proposant des filières qui correspondent à une demande locale : « Il s’agit de former des jeunes qui seront susceptibles de faire vivre le territoire par les métiers qu’ils vont occuper », synthétise François Petavy, directeur de l’établissement. Ensuite, l’ISVT cultive des liens étroits avec son environnement, par l’intermédiaire de partenariats ou de conventions signées avec des collectivités locales, des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), diverses entreprises ou encore des particuliers. Ces accords se traduisent par des travaux pratiques qui touchent tous les métiers : de l’agriculture au laboratoire en passant par la gestion de l’eau ou encore le conseil et la vente.
Concrètement, les élèves de l’ISVT, du CAP au BTS de la filière agricole, interviennent sur des exploitations partenaires, pour aider les agriculteurs dans leurs différents travaux. Dernièrement, un groupe de 15 Bac pro s’est rendu dans une ferme pour tondre des brebis. Ce type de travaux pratiques permet à la fois de rendre un service à l’exploitant et de familiariser les jeunes avec leurs fonctions à venir.
Parallèlement, l’Institut valladier permet de réaliser des stages préparatoires à l’installation des agriculteurs et propose des formations « soudure » pour le service de remplacement géré par la chambre d’agriculture de Haute-Loire.
Dans la filière paysage (CAP et BP), les élèves se familiarisent en premier lieu avec les trois hectares de terrasses présents sur le site de l’ISVT. Mais par la suite, ils participent à des travaux en extérieur. « Le mode de fonctionnement est simple : la structure qui nous accueille finance les végétaux et le matériel nécessaires pour réaliser la prestation. Les apprentis accompagnés par leurs formateurs, accomplissent, quant à eux, le travail demandé. Ce qui nous intéresse dans ce type de démarche, c’est de s’ouvrir au territoire et de lui rendre service, mais toujours dans un but pédagogique. Par exemple pour la Dir (Direction interdépartementale des routes, NDLR) Massif Central, nous aurions pu leur faire dix ronds-points, mais pour les jeunes ça n’avait pas d’intérêt. On intervient donc aussi chez des particuliers ou des collectivités pour l’entretien ou la création de leurs espaces verts », détaille François Petavy.
100 % d’insertion
Des conventions ont ainsi été signées avec les mairies de Vals, de Polignac, du Monastier-sur-Gazeille ou encore avec l’Ehpad Paradis à Espaly-Saint-Marcel, pour l’entretien des arbres fruitiers (une des composantes du référentiel des paysagistes). Ce dernier « est un peu spécifique. En effet, il nous donne en contrepartie une certaine somme d’argent, avec laquelle les formateurs achètent des livres pédagogiques au profit des jeunes », complète François Petavy.
Les travaux pratiques commencent dès la classe de 4e à l’ISVT, avec des expériences dans les domaines de l’agriculture, du bois ou de l’aménagement de l’espace. Dans ce cadre, les élèves conçoivent des ouvrages pour d’autres partenaires : table de pique-nique, bacs à fleurs, bibliothèques de rue, etc.
Fort de ce fonctionnement alliant théorie et pratiques de terrain, l’établissement peut aujourd’hui se prévaloir d’un taux d’insertion de 100 % : « Ceux qui souhaitent poursuivre leurs études ou s’insérer directement dans l’emploi trouvent tous une place », confirme François Petavy.
La fonction de cc-portes-auvergne.fr étant de collecter sur le web des articles sur le sujet de Les portes de l’Auvergne puis les diffuser en répondant au mieux aux interrogations des personnes. L’équipe cc-portes-auvergne.fr vous soumet cet article qui parle du sujet « Les portes de l’Auvergne ». Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Vous avez la possibilité d’écrire en utilisant les coordonnées fournies sur le site pour apporter des explications sur cet article qui traite du thème « Les portes de l’Auvergne ». En consultant régulièrement nos contenus de blog vous serez informé des futures parutions.