« Oui, je suis candidat. » Interrogé par nos soins, Michel Chapuis a mis fin au suspense quant à son avenir à la tête de la municipalité ponote. Devenu maire en 2016 avec l’élection de Laurent Wauquiez à la présidence de la Région, il avait emporté l’élection dès le premier tour en 2020 avec 55,25 % des voix face à deux autres listes. « Ces dernières années, nous avons travaillé sur des projets structurants pour Le Puy, en nous projetant sur l’avenir. Je suis toujours motivé. »
Avec cette déclaration, Michel Chapuis met aussi un terme aux rumeurs d’un possible passage de relais. Le nom de Jean-Pierre Vigier est revenu avec insistance ces derniers mois pour reprendre la ville. Le député LR de la deuxième circonscription, ancien maire de Lavoûte-Chilhac et proche de Laurent Wauquiez, était une option pour s’asseoir dans le fauteuil de l’Hôtel de ville. Le profil de l’ancien directeur général de la Ville de Saint-Flour (Cantal), âgé de 56 ans, était aussi mis en avant pour reprendre l’Agglo du Puy en quête de leadership. Dans un mandat secoué par l’enquête préliminaire conduite par le Parquet national financier sur des marchés publics, Michel Chapuis devra désormais bâtir une nouvelle équipe pour ce prochain mandat. De nombreux élus, présents depuis 2008, veulent en effet passer la main.
Face à la majorité, l’opposition de gauche et écologiste entend avancer unie au Puy. Sans se déclarer, Laurent Johanny, chef de file et tête de liste en 2014 et 2020, plaide pour l’union alors que La France insoumise avait dévoilé, par la voix d’Éric Coquerel lors d’un meeting au Puy, son intention de présenter une liste au scrutin ponot, fort du bon score de Jean-Luc Mélenchon à la dernière présidentielle… « Nous ne sommes pas dans un territoire où l’on peut se permettre de se diviser », rappelle l’élu ponot de Génération.s qui entend « participer à une dynamique citoyenne ».
« Ces derniers mois, nous avons multiplié les échanges dans les quartiers de la ville avec les habitants afin de fédérer. Comme toujours, une discussion aura lieu entre les différents partis mais
« L’idée est de porter un projet avec un intérêt collectif pour les Ponots »
En 2020, sa liste Le Puy en commun en vert et pour tous, avait obtenu 28 % des votes, avec une union de la gauche. Si LFI a montré déjà des velléités, le Parti socialiste est aussi sorti du bois cette semaine. Lionel Bouton est en passe d’obtenir l’investiture au Puy-en-Velay pour le PS avec l’ambition de « fédérer les énergies pour co-construire un projet avec les habitants ». L’ancien chef de file de LFI se dit cependant « prêt à la discussion » dans le cadre d’une candidature unique à gauche.
En 2020, une troisième liste issue du centre avait animé la campagne, conduite par Catherine Granier-Chevassus. Cette dernière, conseillère d’opposition, ne s’engagera pas à nouveau dans la vie politique locale, après 15 années de vie municipale. Du côté de Renaissance et plus globalement du centre, une liste est en réflexion mais les choses semblent loin d’être calées.
Enfin, le Rassemblement national, souvent annoncé pour ce rendez-vous électoral, devrait être une fois encore aux abonnés absents, se concentrant sur l’est du département.
Christophe DARNE
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