La question des ordures ménagères résiduelles refait surface
Le conseil municipal a pris connaissance du rapport 2022 sur le prix et la qualité du service public de prévention et de gestion des déchets ménagers.
Un rapport qui permettait, cette fois encore, à Laurent Johanny de monter au créneau sur le volet des OMR, les ordures ménagères résiduelles. « C’est la cinquième fois que je dénonce la partie qui concerne les OMR traitées par Altriom. Sur tout le rapport, il y a seulement deux pages sur les OMR ! Nous n’avons pas un compte rendu clair. Ce n’est pas sérieux ! », a dénoncé l’élu d’opposition. « Aucun comparatif des destinations de ces OMR n’est produit avec leur devenir : recyclage, compost, incinération, ISDND (enfouissement de stockage non dangereux), ISDI (enfouissement de déchets inertes)… Cela empêche toute lisibilité quant aux évolutions. Pas un mot dans ce rapport sur les sites d’enfouissement et les volumes concernés. J’ai bien du mal à prendre acte de ce rapport. » Selon le document, 11.163 tonnes d’ordures ménagères résiduelles ont été triées par Altriom en 2022. Sur les « tonnages sortants », 6,1 % finissent en enfouissement en ISDND (photo). M. Johanny faisait également remarquer que « les données diffèrent selon les pages. Les mêmes déchets ne sont pas dans les mêmes classifications. Ce n’est pas clair… Ce rapport ne rend pas compte de manière transparente de l’activité sur les ordures ménagères », regrettait l’élu d’opposition.
Le maire Michel Chapuis s’est montré compréhensif avec cette remarque et a invité l’élu « à formuler vos demandes auprès du gestionnaire ». Ce à quoi Laurent Johanny a répondu qu’il savait parfaitement que sa demande auprès d’Altriom n’aurait aucune chance d’aboutir…
Toit végétalisé
Sur un avenant concernant les travaux du gymnase du Val Vert, Jean-Williams Semeraro a fait remarquer l’absence de toiture végétalisée. « Cela a été promis mais n’a pas été fait, c’est dommage ». « Je partage… Cela n’a pas été possible, pour des raisons de coûts, entre autres. Nous avions été un peu ambitieux au départ », a concédé Michel Chapuis.
Subvention
L’un des rares échanges tendus de la soirée a eu lieu sur un point inattendu de l’ordre du jour. Une subvention exceptionnelle de 200 euros au collège Lafayette pour un travail contre le harcèlement. Michelle Chaumet a regretté que le Département n’ait pas financé à 100 % ce projet. « Ce n’est pas sur le fond, c’est sur la forme » a justifié l’élue. « Je suis terriblement choqué de ce que vous venez de dire », s’est agacé le maire.
Solidarité
La ville du Puy a voté à l’unanimité une aide aux sinistrés du Nord et du Pas-de-Calais, de la Somme et de la Seine-Maritime, suite aux intempéries. La commune « entend faire preuve de solidarité » en versant la somme de 2.000 euros à la Protection Civile. Pour le maire : « Il faut s’honorer de notre générosité ».
Breuil
Au détour de travaux de voiries, Laurent Johanny a rappelé son souhait de « créer une vraie liaison entre le bourg ancien et la place du Breuil. Il faut la repenser profondément ». « Nous sommes sur une simple réfection de voirie. Sur un passage souterrain pour les véhicules, pour avoir la bonne pente, il faudrait plonger devant la Pharmacie Centrale. C’est difficile à envisager. Nous avons une “autoroute” qui coupe une partie du Puy. C’est un héritage… », résumait Michel Chapuis.
Lionel Ciochetto
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