Le ministre de l’Interieur Bruno Retailleau est arrivé en terre altiligerienne ce vendredi matin.
Après une visite de la gendarmerie de Bas-Monistrol et des locaux de la police municipale de Monistrol-sur-Loire, clés de voûte du projet de bouclier de sécurité initié par la Région, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a pris la parole, ce vendredi 22 novembre.
Le bouclier sécurité en test dans le département pourrait être généralisé dans toute la France
Alors qu’un premier maillage de caméra va être déployé en janvier 2025 sur les départementales et nationales du quart nord-est du département, le ministre a fait part de son souhait de voir se généraliser le dispositif dans l’Hexagone.
« Paris ne sait pas tout. Ce concept de bouclier de sécurité colle parfaitement avec le plan d’action sur la restauration de la sécurité du quotidien que j’ai demandé aux préfets, aux maires de France, aux commandants de groupement de gendarmerie et aux directeurs départementaux de la police nationale de préparer pour le 15 janvier. Je veux qu’on leur donne de la liberté contre des résultats, revenir au terrain », a t-il appuyé avant de prendre la direction du Puy-en-Velay, où il visitera les futurs locaux de l’hôtel de police, dans les actuels bâtiments du journal L’Eveil, en début d’après-midi.
Aux alentours de 14 h 15, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est arrivé devant les locaux du journal L’Éveil. Ce dernier a échangé quelques mots avec le commissaire de la police nationale du Puy-en-Velay, Frédéric Gonon.
Il a ensuite visité ce qui sera le nouveau commissariat des policiers du Puy-en-Velay. « On est ici dans le futur commissariat de la Police Nationale qui sera flambant neuf. Les conditions actuelles pour les policiers ne sont pour l’instant pas à la hauteur de ce qu’on leur doit. »
Objectif 2028 pour le nouveau commissariat
Évoqué depuis 2016 par Laurent Wauquiez, il ne manquait plus que l’aval du ministre de l’Intérieur pour entériner le projet. C’est désormais chose faite, les financements ayant été débloqués. Ravi, Laurent Wauquiez a parlé de « grand soulagement après sept ans de combat. »
L’opération est chiffrée à 8,5 millions d’euros. L’État et la région vont financer tous deux à hauteur de 4 millions d’euros. La Ville du Puy-en-Velay, de son côté, va rajouter, 500 000 euros. « La sécurité est une affaire de tous. Quand tout le monde se mobilise aux côtés de l’État, alors ça produit de belles choses », régissait le ministre.
L’objectif de Bruno Retailleau est une mise en service début 2028. « Je ne veux pas me fixer des objectifs qu’on ne tiendra pas mais je veux aller le plus vite possible pour offrir au 120 policiers présents ici les meilleures conditions de travail possible. »
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