Combien d’entre nous ne s’interrogent que lorsque les textes des panneaux autoroutiers ou la prose d’un écrivain sont devenus parfaitement illisibles ? Combien désespèrent d’obtenir un rendez-vous chez l’ophtal-mologiste et s’imposent de s’habituer à ne pas y voir bien clair ?
Opération gratuite pour les volontaires
En finir avec les mauvais traitements que les Altiligériens infligent à leurs yeux sans le vouloir, et déceler des pathologies qu’ils ne soupçonnent pas toujours, c’est l’objectif de la Journée de la vue, portée, partout en France, par les Lions clubs, engagés de longue date dans la prévention de la cécité et les déficiences visuelles.
« Le but, reprend le docteur Patrick Bertrand, l’un des organisateurs de l’opération de sensibilisation ponote, est de faire prendre conscience de l’intérêt de prendre soin de sa santé oculaire et d’aller régulièrement voir un ophtalmologiste, comme on va chez le médecin généraliste ».
Dans ce but, les Altiligériens – dès 16 ans – ont d’ores et déjà un premier rendez-vous à inscrire à leur agenda : samedi 7 octobre. Ce jour-là, de 9 à 18 heures, dans l’enceinte de la salle Jeanne-d’Arc au Puy, ils seront reçus par des opticiens du bassin ponot et des ophtalmologistes du Pôle Vision qui leur proposeront des dépistages gratuits.
Aucune ordonnance délivrée à l’issue des rendez-vous
Les premiers professionnels se chargeront « d’évaluer l’acuité visuelle des visiteurs, de s’assurer que leurs verres sont bien adaptés à leur vue », détaille Patrick Bertrand.
Les seconds renseigneront le public sur les maladies de l’œil (DMLA, cataracte, rétinopathie diabétique etc.) et proposeront, à ceux qui en feront la demande, de se soumettre à des tests visant à déceler des pathologies qui, pour certaines, sont « imperceptibles », comme le glaucome. Cette maladie, cause courante de cécité, se dépiste au moyen d’un tonomètre, un appareil qui expulse un filet d’air dans l’œil. Le test, indolore, vise à mesurer la tension oculaire. « Si celle-ci est élevée, cela peut-être le signe d’un glaucome », poursuit Patrick Bertrand, précisant qu’un dépistage précoce permet « d’accroître les chances de traiter la maladie et de la soigner dans de brefs délais ».
À l’issue de ces dépistages toutefois, « aucune ordonnance ne sera délivrée », rappelle le Lions club. L’opération consiste à « déceler une anomalie, mais celle-ci devra être explorée par le médecin. Les patients seront adressés à leur ophtalmologiste ». Et qu’ils se rassurent, leur participation à la Journée de la vue a parfois l’effet d’un « accélérateur » pour l’obtention d’un rendez-vous, glisse le docteur Patrick Bertrand.
Ophélie Crémillieux
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