Ce jeudi 19 octobre, la presse locale a été invitée à découvrir l’avancée des travaux concernant le futur gymnase du Val-Vert réalisé dans le cadre du NPRU (Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain).
« C’est un moment un peu particulier, avance Michel Chapuis, maire du Puy-en-Velay. Aujourd’hui, les artisans terminent de placer les poutres de la structure. C’est une étape importante dans ce vaste chantier ».
Le petit poucet qui devient un géant
Le gymnase d’origine a, d’après les élus présents, été construit à la fin des années 1960. Ce dernier est alors pensé pour accueillir un effectif de 750 élèves à son maximum. L’ancien gymnase de 371 m² devenu trop exigu pour absorber la population du nouveau siècle, des réflexions sont engagées pour le transformer de fond en comble.
« Ce sera un lieu central qui, je l’espère, permettra une véritable mixité sociale et assurera une fonction de passerelle entre le haut du Val-Vert et le bas du quartier ». Michel Chapuis
Alors arrive l’automne 2022 et ses premiers coups de marteaux piqueurs. Dans son intégralité, le vieux bâtiment demi-centenaire est rasé de la carte. Sur ses cendres, un nouveau se dresse lentement, pesant sur la balance pas moins de 900 m² de surface, composé de béton, de métal et de verre. « Bientôt, nous aurons plus qu’un gymnase finalement, ajoute Michel Chapuis. Ce sera un lieu central qui, je l’espère, permettra une véritable mixité sociale et assurera une fonction de passerelle entre le haut du Val-Vert et le bas du quartier ».
« Même les pratiquants de roller ! »
Sur le domaine sportif, les élèves des écoles investiront les lieux selon un programme à définir en amont. Les (très) nombreuses associations sportives du Val-Vert pourront également poser leurs gouttes de sueur sur le sol multifonction du gymnase.
« Avec cet outil, des disciplines totalement différentes pourront utiliser l’espace, souligne Guy Chouvet, adjoint aux sports à la Ville du Puy. Le hand, le basket, le volley, le badminton, les sports de combats…tous ces types d’activités sportives pourront venir ici. Même les pratiquants de roller ! »
Les portes du gymnase devrait s’ouvrir en grand à la rentrée scolaire 2024, soit dans environ dix mois
« L’intégration de l’équipement dans son environnement sera également soignée avec un grand parvis végétalisé »
Concernant la construction (menée par les architectes Bruhat et Bouchaudy), outre les structures porteuses en métal et les poutres en bois, de vastes verrières devraient ceinturer l’ensemble. Le gymnase est caractérisé, par la municipalité, d’exemplaire d’un point de vue éco-responsable et durable, suivant la norme RE 2020. « L’intégration de l’équipement dans son environnement sera également soignée avec un grand parvis végétalisé », assure le maire de la cité pavée.
Toujours selon la municipalité, la structure sera raccordée au réseau de chaleur et disposera d’un cuve de récupération des eaux de pluie. L’espace de jeux extérieur sera maintenu et restera ouvert à tous.
Une facture bodybuildée
Pour la douloureuse qui pèse tout de même 3 820 000 euros hors taxe, 60 % est pris en charge par la Région. 200 000 euros proviennent de l’État et 250 000 euros de l’Agence Nationale du Sport.
Avec les gymnases de Quincieu, du Palais des Sports, de Massot ou encore de celui en devenir à Guitard, le bassin ponot, sur le plan des équipements sportifs, semble plutôt bien dans ses baskets.
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