Vendredi, une femme était en pleurs en pleine rue du centre du Puy, le visage en sang. Son ex-compagnon venait de lui asséner des coups de poing avant de rentrer chez lui en emmenant sa fillette.
Trois personnes ont été témoins de violences conjugales graves qui se sont déroulées en pleine rue, vendredi en fin d’après-midi, au Puy. Une femme se dirigeait vers son immeuble avec sa fille âgée d’un an et demi dans la poussette. Elle a découvert que son ancien compagnon, le père de l’enfant, l’attendait devant le hall de son immeuble. Il voulait récupérer sa fille dont il a un droit de garde partagé. Mais la femme a refusé de lui confier la petite. Pour régler ce désaccord, l’homme a employé la force et aurait asséné plusieurs coups de poing au visage de son ex-compagne avant de quitter les lieux à bord de son véhicule, emportant sa fille avec lui.
La bouche en sang
La femme qui avait la bouche en sang était en pleurs, accroupie sur le trottoir. Elle a été prise en charge par les pompiers alors que l’équipage de police secours communiquait le signalement de l’homme et de son véhicule au poste de police. La compagnie de gendarmerie du Puy a été mise à contribution puisque l’individu recherché, âgé de 34 ans, est domicilié dans les environs de Craponne-sur-Arzon. Les militaires ont rapidement intercepté le véhicule signalé. L’homme n’a posé aucune difficulté à son interpellation par le peloton de surveillance et d’intervention du Puy. La fillette a été confiée à ses grands-parents paternels tandis que son père était ramené au commissariat du Puy dans la voiture des gendarmes.
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Au cours de son audition, le père a minimisé les faits par rapport à la version donnée par les témoins. Il a été déféré au tribunal, dimanche, après 2 jours de garde-à-vue. Le parquet a décidé de le poursuivre pour le délit de « violences suivies d’une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours ». La juge des libertés et de la détention a prononcé son placement en détention provisoire en attendant l’audience de son procès prévue 17 octobre au Palais de justice du Puy.
Céline Demars
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