Comment composter ses déchets quand on habite en ville et qu’on ne dispose pas de jardin ? En se rendant sur l’un des sites de compostage partagé.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la loi Antigaspillage pour une Économie circulaire de 2020 (loi AGEC), qui demande aux collectivités d’apporter des solutions pour que tous les ménages puissent trier leurs déchets biodégradables. C’est le cas en vieille ville où plusieurs containers ont été installés place Saint-Maurice. Ouverts au plus grand nombre, ils offrent la possibilité aux habitants ne disposant pas d’un jardin de pratiquer le compostage.
Comment ça marche ?
« Le compost, ce n’est pas compliqué, il suffit de respecter les règles ! Et tout se passe bien », souligne François, référent du site. Un site de compostage partagé est équipé de trois bacs, chacun ayant une fonction bien spécifique : dans le premier, on dépose ses biodéchets ; le second, rempli de matière sèche, est une réserve de broyat végétal ; le dernier permet au compost de mûrir. C’est à ce qu’on glisse dans le premier bac qu’il faut faire attention, car il s’agit uniquement de déchets compostables qu’on étale puis recouvre. Mais tous les déchets ne sont pas compostables. À titre d’exemple, on peut déposer : des épluchures de fruits et légumes, des restes de repas en petite quantité ; des produits non consommés périmés à fragmenter ; des coquilles d’œufs écrasées ; du marc à café avec le filtre ; des fleurs fanées à découper ; des sachets de thé sans étiquette ; des dosettes de café en papier ; des mouchoirs en papier et essuie-tout blanc sans écriture ou dessin.
À l’inverse, il convient de ne surtout pas déposer dans ce premier bac : des sacs en plastique même biodégradables ; de la litière ; du pain ; de la viande et du poisson ; de la vaisselle compostable ; du sable, des gravats, des cailloux ; des mégots de cigarette ; des déchets verts ; des capsules de café, même compostables ; des coquilles de fruits de mer. Ensuite, il faut respecter deux règles : à chaque apport de déchets humides, recouvrir du même volume de matière sèche située dans le deuxième bac et aérer le compost en se munissant du griffoir pour bien mélanger ses apports dans le composteur. Quant au dernier bac, il permet au compost de se constituer. À signaler, pour conclure, que les composteurs ont été fabriqués par l’ESAT (Établissement et service d’accompagnement par le travail) de Meymac et la Régie de quartier de Guitard, toutes deux spécialisées dans l’insertion par le travail.
Où sont-ils ?
En ville. On dénombre deux sites dans les allées du jardin Henri-Vinay ; un au square du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny ; un dernier au centre commercial de Guitard.
Bio seau. La ville met à disposition un récipient, le « bio-seau » auprès du service Collecte et traitement des déchets.
Tél. 04.71.04.37.30.
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