Le temps d’une matinée, L’Éveil de la Haute-Loire a pu se faufiler dans les coulisses du tournage du film Compostelle, en cours de production au Puy-en-Velay, avec notamment la célèbre actrice française Alexandra Lamy.
Mardi matin, la grande salle de réunion au sein des locaux de la communauté d’agglomération du Puy s’est ainsi transformée en tribunal judiciaire, où un enfant en difficulté devait comparaître devant le juge.
« Moteur demandé?! » Dans les locaux de l’Agglo, ces deux mots magiques ont fait cesser le brouhaha des techniciens et laissé place à un silence absolu. Mardi, la même séquence a été tournée à plusieurs reprises pour obtenir le meilleur résultat possible. Au clap de fin, Alexandra Lamy, tête d’affiche de Compostelle, est allée s’asseoir au bureau de l’accueil de la collectivité pour une séance de révision. Et une employée en a profité pour tenter sa chance : « S’il vous plaît Alexandra, je pourrais avoir un autographe?? » L’actrice s’est exécutée dans un grand sourire, avant de se replonger dans son texte.
« Silence s’il vous plaît?! » C’est reparti. Chloé, troisième assistante réalisateur, est de la partie. « L’ambiance, confie-t-elle, est super bonne ici. Mon rôle, c’est d’être au petit soin sur le tournage. Je gère la préparation du matin, je vais chercher les acteurs, je fais le lien entre les loges et le plateau, c’est un métier de service en fait », explique Chloé qui a notamment travaillé sur plusieurs fictions Netflix.
Sur le tournage du Puy-en-Velay, la plupart des membres de l’équipe sont issus de la région Auvergne Rhône-Alpes. C’est souvent le cas sur les films subventionnés par la Région. En effet, en contrepartie des aides allouées, les productions s’engagent à embaucher un certain nombre d’intermittents, exerçant sur le lieu de tournage. Comme Olympe, une régisseuse de Saint-Étienne. Elle a récemment travaillé sur les films Kaamelott d’Alexandre Astier. Si la plupart d’entre eux ne se connaissaient pas avant le coup d’envoi, ils forment tous désormais une famille. « Dès que ça tourne, on redevient tous des enfants », s’amuse un cadreur.
Le lendemain, mercredi, la cathédrale du Puy a servi de décor au long métrage. La séquence a, cette fois, réuni de nombreux figurants locaux jouant des pèlerins assistant à la traditionnelle bénédiction avant leur départ sur le mythique chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Un imposant drone a été utilisé pour la réalisation d’un plan séquence débutant à l’intérieur de l’édifice et allant jusqu’au moment où les figurants descendent les marches de la cathédrale.
L’équipe devrait être présente en Haute-Loire au moins jusqu’à mardi prochain avant de poser leur valise en Occitanie pour la suite de l’aventure.
Pour rappel, la sortie du film dans les salles obscures est prévue pour le printemps 2026.
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