« Je n’ai jamais manqué de rien, mais c’est la preuve qu’on peut grandir dans une famille modeste en Haute-Loire et avoir sa chance », constate Francis Graille au moment de retracer son parcours. Toujours attaché à son département d’origine, l’homme de 69 ans évoque avec nostalgie le terrain de jeu de son enfance. « Je reviens régulièrement au Puy. J’y étais, il y a peu, pour Noël. À chaque fois que je passe devant le stade Lafayette, ça me fait quelque chose. »
Si son papa a été l’un des créateurs du club de football du Val-Vert, rien ne laissait présager que le fiston deviendrait président du PSG et plus largement un dirigeant emblématique du football français.
Champion avec les cadets du CO Le Puy à Brioude
Le natif du Puy-en-Velay a tout de même eu rapidement un goût prononcé pour le ballon rond. Sa petite carrière a débuté au Val-Vert, « sur un terrain stabilisé où j’ai usé mon genou ». Plus tard, il partait s’aguerrir au CO Le Puy, des minimes jusqu’en juniors. « On était devenus champions d’Auvergne en cadets à Brioude, se souvient-il. J’étais un défenseur, qu’on appelait stoppeur à l’époque, dur sur l’homme. »
Fils d’un employé de La Poste et d’une secrétaire médicale de l’hôpital Sainte-Marie, l’amoureux de football s’était orienté vers l’éducation. Formé à l’École Normale du Puy-en-Velay, il a débuté comme instituteur au Fraisse, sur la commune de Saint-Julien-Chapteuil. « De très bons moments, avec une classe unique et des enfants qui allaient de 5 à 12 ans. Tous les matins, les parents m’amenaient du lait et des œufs frais. C’était un super boulot que j’aurais pu exercer toute ma vie. »
« J’étais de la génération Tintin, celle qui voulait devenir grand reporter »
Celui qui a enseigné aussi à Cayres ou Saint-Préjet-d’Allier a finalement décidé de donner une autre orientation à sa carrière professionnelle. « J’étais de la génération Tintin, celle qui voulait devenir grand reporter et parcourir le monde. » Francis Graille a donc profité de l’avènement des radios libres pour se lancer dans de nouveaux projets. Il intégrait Radio Stéréo 43 et devenait également correspondant de presse pour l’AFP. « J’intervenais notamment sur le CO Le Puy qui évoluait en D2. C’était une autre époque, où parfois, les journalistes faisaient les déplacements avec des joueurs dans leurs voitures. J’ai d’ailleurs gardé de très bons liens avec certains comme Carlos Acosta. C’est aussi à ce moment-là que j’ai eu mon premier contact avec Charles Biétry qui était le directeur des sports à l’AFP. On s’est recroisé plusieurs fois ensuite dans ma carrière. »
Francis Graille avait trouvé sa voie dans les médias. Il était rapidement débauché pour travailler dans des radios à Saint-Étienne, puis Lyon. Après un passage par NRJ, « dans une radio plus commerciale », le Ponot se lançait dans le milieu de la télévision, avec Télé Lyon Métropole. Un tremplin qui lui a ensuite permis de lancer sa propre entreprise.
« Je me suis rendu compte que j’avais quelques qualités là-dedans et j’ai décidé de monter ma propre boîte de production. »
Avec Concept TV, devenu Visual TV, l’homme d’affaires visait juste, notamment grâce à l’offre proposée dans le football. « À l’époque ce n’était qu’un métier exercé à Paris et il y avait des coûts de production pour faire venir ces équipes de réalisation. Je me suis dit qu’on pouvait faire pareil en province. »
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