Six heures. Un dimanche. Le réveil a sonné tôt pour les joueurs de la réserve du CO Le Puy. Ce n’était sans doute pas ce qu’ils avaient imaginé, une semaine auparavant, lorsqu’ils avaient hérité de Millau en 16es de finale.
En Fédérale B, les rencontres de phase finale se jouent sur un match sec, en terrain neutre. La Fédération Française de Rugby (FFR) doit donc faire en sorte de trouver des lieux équitables. Visiblement, la tâche fut ardue, cette fois, pour les instances. Alors que l’option Mende semblait la plus logique, elle n’a pas pu se concrétiser. Le couperet est tombé quatre jours auparavant : le match devait se jouer à Espalion (Aveyron), dans le même département que Millau, à seulement une heure de route.
Un voyage sans Gérard
De leur côté, les Copistes ont vite compris que trois heures de bus se profilaient. Pas rancuniers et compréhensifs des difficultés rencontrées par les organisateurs, ils n’ont pas crié au scandale. Dans la semaine, l’entraîneur Bertrand Roméas avait simplement témoigné de sa déception pour les supporters qui envisageaient de faire un déplacement plus court.
Voilà comment les Rouge et Noir se retrouvaient à embarquer, dimanche, à 7 h 30. Mais premier coup dur, ils devaient composer sans Gérard, leur chauffeur fétiche, absent pour des raisons de santé. C’est lui qui était du déplacement, la semaine passée, à Fos-sur-Mer. Le voyage s’était alors effectué sur deux jours, pour permettre au groupe d’arriver dans les meilleures dispositions face à Monaco et aussi de partager de bons moments de cohésion. Cette fois, le COP est parti le jour J et sans Gérard. Mais ce dernier n’a pas manqué de transmettre un message d’encouragement à ses rugbymen favoris pour leur demander de poursuivre l’aventure afin de les retrouver dans les prochaines semaines.
La sieste a remplacé le tarot
Sur la route d’Espalion, le silence contrastait avec l’animation des parties de tarots qui battaient leur plein, lors du week-end précédent. Cette fois, beaucoup profitaient du trajet afin de récupérer un peu de sommeil. Mais après trois grosses heures, il était temps d’arriver en Aveyron. Le traditionnel poulet-pâtes, repas du champion, permettait de reprendre des forces, avant de regagner le stade Michel-Granier. Une fois sur place, les Ponots découvraient un vestiaire étroit, mais charmant. « Celui des vainqueurs », promettait l’hôte du jour.
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