Le choc avait eu lieu dans la descente du boulevard Carnot. Dans l’impact, les deux policiers présents dans le véhicule avaient été sérieusement secoués. Il leur avait été notifié un et deux jours d’ITT. Au volant de la Peugeot 207 incriminée, les policiers avaient trouvé un jeune homme au regard vitreux, tenant des propos incohérents et sentant fortement l’alcool. Le mis en cause avait par la suite refusé de se soumettre aux contrôles d’alcoolémie et de produits stupéfiants. Pire, il avait été contrôlé quatre jours plus tôt pour avoir grillé un feu rouge… Durant l’audience qui avait lieu hier après-midi, les images des deux voitures ont été projetées sur écran, pour montrer la violence du choc. Et la présidente du tribunal de questionner : « Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur cette nuit ? » Réponse lapidaire : « Je ne m’en souviens pas ».
« Il a recommencé en pire »
Il ressort de l’enquête que ce 9 février, l’intéressé avait réalisé un stage de récupération de points, avant de fêter son anniversaire en compagnie d’une dizaine de copains. Il avait notamment bu de la vodka. Appelé à témoigner à la barre, l’un des deux policiers interrogeait les juges : « Ce que je ne comprends pas, c’est qu’on l’a gentiment verbalisé quelques jours plus tôt, en lui expliquant qu’il allait perdre son permis. Mais il a recommencé, en pire, ça ne lui a pas servi de leçon ».
Le ministère public revenait sur les faits en évoquant le visionnage des caméras de surveillance. « On voit qu’il s’est cru dans un jeu vidéo, en roulant à vive allure, à contresens ou encore en frôlant un piéton ». Et de demander une peine de prison de six mois avec sursis probatoire pendant deux ans, comprenant l’obligation de travailler, l’indemnisation des parties civiles, l’obligation de régler les sommes dues (amendes) au Trésor Public et l’interdiction de fréquenter les débits de boissons.
Au regard du profil de son client, qui présente un casier vierge et qui travaille actuellement en alternance pour obtenir un diplôme, Me Laura Danjoux demandait la clémence à propos de l’interdiction de fréquenter les débits de boissons. Le conseil ponot a été entendu. Le tribunal a suivi les réquisitions du Ministère public, excepté pour l’interdiction de fréquenter les débits de boissons. Les constitutions de parties civiles des deux policiers ont été jugées recevables. Ils avaient demandé 500 euros chacun au titre de leur préjudice moral.
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