Encore une fois, les militants d’extrême droite radicale, fascistes et nostalgiques du régime de Vichy, font parler d’eux au Puy-en-Velay. Après la pose complétement assumée par les Nationalistes de posters à la gloire du Maréchal Pétain, voici de retour des messages écrits à l’encre de la haine.
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Les murs du lycée Roche-Arnaud, ceux du tribunal judiciaire du Puy-en-Velay, le trottoir du faubourg Saint-Jean, les poteaux électriques…des affiches et des inscriptions faites à la peinture maculent les lieux. Quelques-uns contiennent même un signe sans équivoque, à savoir la Croix celtique, principal emblème de ralliement des mouvements d’extrême droite.
L’objet de cette opération se déroule dans le contexte de la mort de Thomas, 16 ans, poignardé le 19 novembre lors d’une fête de village à Crépol dans le département de la Drôme. Pour le réseau antifa Rafahl, cette action est un moyen parfait pour « attiser la haine de l’autre et insérer un peu plus une dangereuse idéologie raciste et manipulatrice ».
Voici leur communiqué en totalité ▼
« C’est d’une manière abjecte que l’extrême-droite et la droite « républicaine » poursuit sa politique de récupération »
« Depuis une dizaine de jours, l’extrême-droite française à trouvé un nouvel os à ronger afin d’alimenter sa propagande et son vieux fond de commerce racistes. Un adolescent, Thomas, a été tué lors d’une fête de village à Crépol, près de la ville de Romans-sur-Isère.
Avec le meurtre de ce jeune Thomas c’est d’une manière abjecte que l’extrême-droite et la droite « républicaine » poursuit sa politique de récupération de faits divers. Comme à St Brevin, à Callac… face à des maires solidaires, contre les librairies libertaires, les marches pour les fiertés LGBTI ou encore en agressant dans les facs, l’extrême-droite fait son grand retour avec l’ultra violence ».
« attentat terroriste », « francocide », « racisme anti-blancs », « guerre civile », « grand remplacement »
« Comme à leur habitude, au lieu de respecter le deuil et la douleur d’une famille, les médias de Bolloré entre autres, les politiciens racistes et les opportunistes, les « militants » identitaires et nationalistes se sont empressés de qualifier l’événement à leur sauce en perdant totalement le sens de la mesure (si l’on peut utiliser ce terme les concernant).
Depuis une semaine, comme à l’époque du meurtre de la petite Lola, on a droit à nouveau de leur part à un dégueulis d’éléments de langage ou de néologismes qui cherche à plaquer leur propagande hors-sol sur un fait-divers dont l’instruction vient à peine de s’ouvrir.
Et ça y va : « attentat terroriste », « francocide », « racisme anti-blancs », « guerre civile », « grand remplacement »… Certains d’entre-eux, les plus radicaux, qui ont d’ailleurs pignon sur rue au Puy-en-Velay, en profitent même pour appeler à la vengeance ».
« Leur rêve délirant de guerre raciale »
« Le premier passage à l’acte a eu lieu ce samedi 25 novembre, sous la forme d’un raid organisé par des milices d’extrême-droite dans un quartier de Romans sur Isère. Ces milices pensaient venue leur heure de gloire en allant prendre d’assaut un quartier populaire déjà stigmatisé afin d’y importer leur rêve délirant de « guerre raciale » et accessoirement de s’en prendre à ses habitants.
Le passage à l’acte à Romans sur Isère n’est pas le premier et a pu être avorté grâce à la réaction des jeunes du quartier. Quelques membres de ces milices néo-nazis ont pu être arrêtés par la police.
Ce passage à l’acte bien qu’avorté doit nous alerter sur les dangers que représentent certains discours, certaines politiques et certains groupuscules ».
« Ne fermons pas les yeux : « pire que le bruit des bottes, il y a le silence des pantoufles »
« Au Puy, la présence de militants néo-nazis n’est désormais plus à démontrer. Tous les samedis, depuis deux ans maintenant, « les Arts Enracinés » organisent des « conférences » dans lesquelles se rassemblent des individus au profil identique à celui des assaillants de Romans-sur-Isère. Les murs du tribunal et les abords de plusieurs lycées ont d’ailleurs été recouverts de slogans appelant à la vengeance dans la nuit de samedi à dimanche (cf photos jointes). Certains de ces tags sont signés d’une croix celtique, symbole de ralliement du nationalisme révolutionnaire duquel se revendique ouvertement le gérant des Arts Enracinés.
« Les Arts Enracinés », l’idéologie de haine qu’on y diffuse et les militants qui s’y rencontrent régulièrement sont un danger pour notre ville. Ne fermons pas les yeux : « pire que le bruit des bottes, il y a le silence des pantoufles »
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