À un mois et demi du congrès qui désignera le nouveau président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez apparaît serein et confiant. Malgré la popularité croissante de son rival, Bruno Retailleau, le député de Haute-Loire affirme être «sûr de gagner».
Laurent Wauquiez fait-il vraiment le poids face à Bruno Retailleau ? Près d’un an après l’implosion du parti Les Républicains, les adhérents sont appelés aux urnes pour enfin désigner leur nouveau président, le 17 et 18 mai 2025.
Le chef du groupe LR à l’Assemblée nationale a déclaré à l’AFP être «sûr de gagner», face à son adversaire Bruno Retailleau, actuel ministre de l’Intérieur, et de succéder à Éric Ciotti, déchu de ses fonctions en juin dernier, après son ralliement au Rassemblement National.
Fort de 120 déplacements depuis le début de sa campagne, soit sept meetings par semaine, Laurent Wauquiez est présenté comme «le meilleur côté de la politique avec une forme de vérité et de simplicité sans calcul ou arrière-pensées», par des militants interrogés par l’AFP.
Au cours d’un meeting dans son fief du Puy-en-Velay, ce samedi, il s’est félicité d’une «forte hausse» du nombre d’adhérents dans son département, passé de 200 à 1.400 depuis la mi-février, selon ses dires.
Duel avec Bruno Retailleau
«Petit à petit, les gens sont en train de comprendre que Bruno Retailleau n’a pas le temps de faire campagne et qu’il n’aura pas le temps de s’occuper ensuite du parti», a déclaré le député de Haute-Loire.
Cependant, son concurrent a récolté les soutiens de la quasi-totalité des ténors nationaux des Républicains, dont l’ancien Premier ministre Michel Barnier. De plus, sa cote de popularité auprès des Français est en hausse depuis sa nomination au ministère de l’Intérieur.
La notoriété de l’ancien sénateur a su «challenger» Laurent Wauquiez, comme l’affirme ce dernier, qui a admis avoir été obligé de «percer l’armure et sortir d’un aspect un peu mécanique», qu’il pouvait avoir dans ses interventions avec les médias.
Décrit par un soutien de Bruno Retailleau comme quelqu’un qui «refuse habituellement l’obstacle», et par un autre comme un homme politique qui «se défile dès qu’il y a quelqu’un de fort en face», l’ancien président par intérim du parti n’entend pas se laisse abattre.
Il évoque même un scénario «Balladur-Chirac», similaire à celui de 1995, qui lui serait favorable, affirmant que lorsque le ministre de l’Intérieur a annoncé sa candidature «il y a eu une gigantesque vague, mais les choses sont en train de s’inverser jour après jour».
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