Dévoilée en grande pompe au Puy-en-Velay par Laurent Wauquiez en novembre dernier, la mutuelle de Région n’est aujourd’hui plus au stade de projet. Pour présenter cette nouvelle offre de complémentaire santé, une réunion publique était organisée au Centre communal d’action sociale (CCAS), mercredi dernier. Une centaine de personnes avait fait le déplacement pour découvrir cette alternative aux mutuelles traditionnelles et poser toutes leurs questions à Sébastien Dailloux, délégué Auvergne-Rhône-Alpes de Miltis, la mutuelle lyonnaise qui gère sa commercialisation en Haute-Loire.
En introduction, l’intervenant a tout d’abord rappelé le rôle de la collectivité dans la conception de cette mutuelle. « La Région est intervenue dans la négociation des garanties de couverture santé et des prix proposés. Il n’y a pas de lien d’argent. Son objectif est de privilégier le rapport qualité prix. » Pour tenter d’attirer le plus d’adhérents possible, trois niveaux d’offres ont été mis en place : essentiel, confort et sérénité. Trois offres, trois bases tarifaires et une couverture progressive selon les moyens de chacun. « Le premier niveau de garanties couvre déjà très bien le préventif et le bien-être », a affirmé Sébastien Dailloux.
Pas de questionnaire médical à la souscription
Lancée pour « redonner du pouvoir d’achat » et « inciter à la protection de son bien-être et de sa propre santé », la mutuelle de Région est « accessible à tous ». « Pas de limite d’âge pour souscrire, pas de questionnaire médical à l’entrée et pas de conditions de revenus », a listé l’expert. Les trois niveaux de protection prennent en charge tous les soins du panier « 100 % santé » ainsi qu’une partie des dépassements d’honoraire, les séances de médecine douce ainsi que l’accompagnement post-cancer, notamment un financement partiel des prothèses capillaires ou mammaires. Et ce, dès le niveau « essentiel ». « C’est quelque chose qui est encore rare de nos jours », a continué Sébastien Dailloux qui a promis « une offre très complète dès le premier niveau ».
Après une présentation détaillée des trois couvertures proposées, les Ponots ont pu poser leurs questions. « Est-ce que Miltis va s’installer au Puy ? », a-t-on demandé dans la salle. « Nous sommes encore en phase de lancement, une première série de permanences (voir ci-dessus) est déjà calée au Puy. Nous aimerions en organiser de manière régulière tout au long de l’année, c’est notre souhait à long terme. » « Est-il possible de changer d’offre d’une année à l’autre ? » « Oui, au bout de douze mois et dans les deux sens. Comme la loi l’oblige à toutes les mutuelles », a informé le délégué Miltis. « Les tarifs sont-ils renégociés chaque année ? » « Une convention a été signée jusqu’en juin 2029, un engagement a été pris. Mais, s’il devait y avoir une hausse des tarifs, elle serait plus basse qu’ailleurs, car il y a justement négociations », a répondu l’expert.
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