Après une dizaine de jours de fermeture, le bar-brasserie Le Bobar a rouvert ses portes en milieu de semaine dernière. Derrière le comptoir, les employés habituels s’affairent à servir les clients sous la houlette de Dylan Aurelle, nouveau propriétaire de l’établissement. « Lorsque j’ai vu l’annonce au mois de mai 2024, j’ai tout de suite contacté Florent (Florent Moulergue, l’ancien propriétaire de l’établissement, ndlr), se souvient Dylan Aurelle. À cette époque, je voulais revenir au Puy, mais je ne savais pas encore vers quel domaine me tourner. C’était l’occasion. »
« Mes grands-parents ont tenu le bar-tabac de la gare à Saint-Vincent »
Alors employé dans une enseigne de bricolage à Lyon, le jeune trentenaire se lance dans l’aventure rapidement. « Au mois d’août, j’ai rejoint l’équipe. Florent m’a épaulé. Au fil des semaines, il m’a donné toujours plus de responsabilités pour, au final, pouvoir tenir les manettes, seul. »
Si la gérance d’un bar-brasserie est une nouveauté pour le natif du Puy-en-Velay, Dylan Aurelle a confiance en son équipe – la totalité du personnel a été conservée – et ne s’inquiète pas outre mesure, « même si un chef d’entreprise est toujours stressé », glisse-t-il. Ses diverses expériences lui permettent d’envisager l’avenir sereinement derrière le zinc de ce bar emblématique de la place ponote. « J’ai travaillé dans différents endroits comme au camping de La Rochelambert à Saint-Paulien, dans l’événementiel à Annecy, en tant que barman à Londres… Mes différentes expériences m’ont permis de toucher à tout et finalement, tout me sert, comme savoir gérer un stock. Et puis, mes grands-parents ont tenu pendant plusieurs années le bar-tabac de la gare à Saint-Vincent. J’ai passé mon enfance dans cet univers », sourit-il.
Après quelques travaux de rafraîchissement, l’établissement a donc rouvert en ce début d’année avec le retour de sa fidèle clientèle, que ce soit celle du bar ou celle de la brasserie. « Nous avons juste fait quelques changements derrière le bar. Les horaires sont restés les mêmes avec une ouverture à 6 heures du matin les samedis », assure Dylan Aurelle.
Travailler sur l’événementiel
Le bar dispose d’une salle d’environ 40 couverts, d’une terrasse d’une trentaine de places, mais aussi d’une salle au premier étage pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes debout. « Cet espace est à développer. Il est encore trop peu utilisé », souligne le patron qui espère organiser régulièrement des événements pour faire vivre cette salle, mais aussi le bar. « Nous continuerons à retransmettre certains gros matchs et mettrons en place d’autres animations. J’ai des idées qui ne demandent qu’à être finalisées », sourit le jeune gérant qui n’aurait pas pu vivre cette aventure « sans le soutien de ma famille et de mon entourage ».
Manuel Cladière
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