La journée estivale du 1er-Mai a été marquée par la traditionnelle manifestation de la Fête du Travail au Puy-en-Velay. « Plus de 600″* personnes se sont retrouvées Place Cadelade, en milieu de matinée, pour prendre part au défilé, selon le comptage de l’intersyndicale.
Le cortège s’est élancé en direction de la statue Lafayette avant de faire demi-tour et de s’arrêter au pied de l’estrade installée à proximité du Théâtre. Un itinéraire également fréquenté par les vendeurs de muguet, mais aussi par la librairie associative Le pied de biche (installée avenue du Maréchal Foch) qui a étalé plusieurs de ses ouvrages à même le pavé « pour nourrir les personnes de littérature et de critiques sociales », précisait l’un de ses membres.
La proximité des enceintes des différents syndicats a parfois créé une cacophonie dans laquelle les slogans habituels se sont télescopés. La CGT n’a eu de cesse de répéter que « la retraite à 64 ans, on n’en veut toujours pas ». Et de crier qu’il faut « de l’argent pour les retraites, pas pour la guerre ».
Cette journée « de solidarité internationale entre les travailleurs du monde entier permet d’exprimer les revendications et de faire entendre nos exigences sociales », a rappelé le secrétaire général de la CGT en Haute-Loire, Pierre Marsein. « C’est pourquoi nous demandons l’abrogation de la réforme des retraites et exigeons qu’elle revienne à l’âge de 60 ans, ainsi que la semaine de 32 heures en 4 jours. »
L’union départementale de Force ouvrière a commencé son discours en exprimant « son extrême inquiétude concernant l’intention d’un gouvernement illégitime qui se fait complice du gouvernement d’extrême droite de Netanyahou d’anéantir le peuple palestinien. » Pour s’opposer à « la course à la guerre et à l’armement », FO revendique « le cessez-le-feu immédiat et définitif en Palestine et en Ukraine ».
Quant à FSU, sa prise de parole a porté notamment sur « les attaques incessantes contre les droits sociaux à coup de politique d’austérité ». « On annonce, pour le budget 2026, plus de 40 millions d’économies qui risquent de se traduire en suppressions de postes, en fermetures d’écoles et de classes. »
Les cinq formations (CGT, FO, FSU, Unsa et Solidaires) ont collectivement critiqué la politique capitaliste qui devient « le terreau des idées de l’extrême droite ». La France insoumise, le Rassemblement antifasciste de Haute-Loire, la Confédération paysanne ou encore le collectif des intermittents du spectacle ont pris part au rassemblement qui s’est terminé à midi sur ces derniers mots : « Vive la lutte, vive l’unité des salariés, vive l’unité syndicale, vive le salariat organisé, vive le 1er-Mai ».
(*) La police n’a pas souhaité communiquer de chiffres concernant le nombre de manifestants.
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