Preuve de cette volonté d’ouverture vers l’avenir, l’organisation prochaine d’un tout nouveau festival consacré à l’histoire du territoire. « Le Velay notre histoire » était présenté dans ses grandes lignes par Pierre-Louis Bringer, membre de la Nouvelle génération de la Société académique, samedi dernier.
L’idée est née suite à l’assemblée générale qui s’est tenue à l’abbaye de Doue, l’an dernier. « Un moment de partage et de plaisir où, assis au soleil autour d’un verre, on assiste à une conférence ou on discute du patrimoine… ». Voilà pour l’ambiance que souhaite cultiver ce festival inédit qui se veut tout à la fois sérieux et décontracté, et, surtout, ouvert à tous.
La date du festival n’est pas encore arrêtée, mais il devrait avoir lieu au printemps 2026, à l’Hôtel du Département, au Puy. Il se déroulera sur un week-end : il débutera un vendredi soir par une conférence et se poursuivra jusqu’au lendemain soir. Le public pourra participer à des visites et assister à des conférences, mais Pierre-Louis Bringer insistait sur la nécessité de « proposer d’autres formats de transmission ». C’est pourquoi le programme s’articulera autour de trois espaces : à l’intérieur de l’Hôtel du Département, des conférences courtes seront organisées tandis qu’une scène installée dans la cour proposera du spectacle vivant car le patrimoine est aussi immatériel. Musiques trad’, théâtre à partir de textes d’auteurs locaux tels Jules Vallès, Jules Romains…
Élément original, la tenue d’« un couvige » sur les terrasses du site, où les visiteurs déambuleront pour découvrir ici le savoir-faire d’un menuisier du patrimoine ou d’une restauratrice, là, échanger sur l’érudit Albert Boudo- Lashermes ou évoquer encore le monde rural du territoire – entre autres… Le tout en petit comité de manière ludique et informelle. Voilà donc une initiative qui réjouit pleinement le président Bernard Sanial, et son vice-président, Jean-Louis de Brive, qui n’ont pas manqué de saluer l’enthousiasme de cette Nouvelle génération qui a su trouver sa place au sein de l’association fondée en 1799.
Des collaborations fructueuses à venir
En amont de la présentation du festival, le président Bernard Sanial a rappelé les collaborations (avec les Amis du musée Crozatier, les Cahiers de la Haute-Loire, les Amis d’Allègre, les sociétés d’histoire de Monistrol-sur-Loire et de Craponne-sur-Arzon) pour en annoncer une nouvelle avec le Groupe de recherches archéologiques vellave. La Société académique va ainsi contribuer aux fouilles de Basset, sous la direction de Marie-Caroline Kurzaj et Romain Lauranson (tous deux interviendront samedi 28 juin à 16 heures au Musée Crozatier sur « Les Gaulois en Velay, à propos du Projet collectif de recherche, Les sites de hauteur d’époque celtique : Antoune, le Mont Mallorum, Marcillac, etc. »).
En 2025, elle participera à l’édition du Lo libre de ma Privada d’Etienne de Médicis en collaboration avec Les Cahiers de la Haute-Loire. Sans oublier sa participation à l’édition de l’Association pour le rayonnement de l’abbaye de Doue des actes du colloque de l’abbaye en juin.
Les prochains rendez-vous
31 mai.? « Le Pouzarot : histoire d’un quartier » : Mise en lumière du regain d’intérêt pour le quartier, insufflé par les intellectuels locaux, ainsi que les initiatives pour sa sauvegarde. Par Alizée Reymond, architecte.
28 juin.? « Les maladies animales en Haute-Loire de la fin des années soixante jusqu’à 90 » : comment les acteurs du monde agricole altiligérien choisissent et mettent en place des stratégies de lutte contre les maladies animales en fonction des caractéristiques agricoles du département. Par Clément Couriol, diplômé en histoire.
Les Conférences du samedi sont gratuites et ouvertes à tous dans la limite des places disponibles. Elles ont lieu à la salle des conférences du musée Crozatier de 11 heures à midi.
Pratique. Retrouvez l’actualité de la Société académique sur le site internet societeacademique.fr, les pages Facebook et Instagram.
Le Bulletin historique est disponible
Après la publication d’un tome 100 exceptionnel l’an dernier, le Bulletin historique de la Société académique 2025 revient à un format plus habituel.
Il rassemble une douzaine de contributions parmi lesquelles celles de la Nouvelle génération : Geoffrey Brun sur le château d’Esplantas et ses seigneurs, Thibault Sauzaret sur les livres rouges Albert Boudon et Anthony Villemont sur le 86e RI en 1915.
Les lecteurs découvriront également les études et travaux, notamment ceux, passionnants, de Rémi Flament, photographe, topographe et spéléologue, consacrés aux profondeurs de la Forteresse de Polignac, brillamment illustrées de clichés, dessins et modèle 3D. Bien d’autres curiosités attendent les lecteurs concernant les couvents mendiants du Puy au Moyen Âge, le commerce entre Velay et Vivarais médiévaux, le pèlerinage immobile, la Porte Pannessac du Puy ou encore le meurtre d’Annet Figon, Le mas de Nirandes et la famille Chanial… Comptes rendus, procès-verbaux et résumés de communications complètent le bulletin.
Pratique. Le tome 101 du Bulletin historique (192 pages, 25 euros) est en vente dans toutes les librairies et sur commande sur le site internet de la Société académique.
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