Apoticari ou le retour aux sources grâce aux plantes d’Auvergne

Pour aller plus loin

Tout est parti d’une terre : volcanique, minérale, climat méditerranéen à l’est, atlantique à l’ouest, là où une multitude de plantes endémiques s’ancrent à flanc de montagne. Puis d’un lieu : la pharmacie de l’Hôtel-Dieu du Puy-en-Velay, ancienne apothicairerie médiévale qui soigna des générations de pèlerins sur la route de Compostelle. C’est dans ce paysage autrefois peuplé de moines jardiniers, de sages-femmes herboristes et de guérisseuses qu’Elsa Snakers, alias Elsa Muse, a planté en 2024 les racines d’Apoticari, une jeune marque de soins cosmétiques lancée en famille. Cette ancienne de L’Oréal et de La Colline s’est lancé le défi de « renouer avec des rituels botaniques choisis pour leurs bienfaits sur la peau et le bien-être général en les replaçant au cœur du geste de beauté ».

Verveine, ortie, camomille, sauge, calendula… les plantes du Velay se traduisent chez Apoticari en hydrolats, argiles, sérums, élixirs, savons solides, bougies… Le produit le plus pointu ? Une crème anti-âge infusée de bourgeons de hêtre – empruntée à la gemmothérapie, une branche de la phytothérapie qui utilise la partie embryonnaire des végétaux. Les formules sont courtes, efficaces, composés à 99 % d’ingrédients naturels, souvent pensées à do…

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