« Petite, j’avais plus souvent le premier prix en art qu’en mathématiques. » Le dessin pour Dany Cless, c’est une seconde nature. « Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours dessiné. Enfant, je me rappelle que je reproduisais les dessins de mode que je voyais dans les revues, surtout les belles robes de princesse. »
Un héritage familial ?
Non seulement ses parents ne s’opposaient pas à ce qu’elle cultive ce talent, mais ils l’entretenaient. « Mon père me racontait des histoires le soir, et le matin lorsque je me levais, sur un grand tableau il m’avait dessiné cet univers féerique. » A-t-elle appris à dessiner ? « Non, mais peut-être que j’ai hérité du talent de mon grand-père qui sculptait », lâche Dany Cless dans un large sourire.
Toute en douceur et en finesse, elle s’arrête sur chacune des aquarelles qu’elle a installées sur les murs d’Entrez les artistes ! Elle les raconte l’une après l’autre et explique que « ces modèles se sont imposés à moi. Ces carcasses de véhicules, je les ai soit vues, soit des amis m’ont envoyé des photos. »
Des études « sérieuses » plutôt que les Beaux-Arts
Ici, un tracteur sert de pot à un arbre ; là, les plantes ont pris possession de la carcasse ou encore les rondeurs d’une voiture qu’on suppose être une « Aronde » se confondent avec les troncs de pins de boulange. Elle a une tendresse pour chacune de ses toiles, « toutes ont une histoire et représentent un moment dans ma vie. »
Elle qui n’a jamais appris, aurait aimé faire les beaux-arts et peut-être en faire son métier, mais elle a opté pour une tout autre carrière. « Mes parents m’ont suggéré de faire des études « sérieuses », je les ai écoutées. » La collégienne du Marais passe alors le concours de l’École normale du Bourget, elle l’intègre. « Sauf qu’à 19 ans, je n’avais pas envie de travailler. » Elle fait des demandes de bourses pour suivre une classe préparatoire dans le supérieur, « au départ, je pensais m’orienter vers l’allemand mais ce n’était pas la filière où il y avait le plus de postes. Alors je me suis orientée vers tout autre chose : le sport. » Elle prépare le concours de l’École normale supérieure et l’obtient.
À l’origine du développement de la gym pour tous
Professeur d’éducation physique en région parisienne, elle débarque en Haute-Loire à la suite d’une demande de mutation de son premier mari. « Je suis arrivée au Puy-en-Velay, c’était quasiment la fin de l’année scolaire. On m’a proposé un poste à la Jeunesse et aux sports. » Ce qui devait être temporaire durera une trentaine d’années. Dany Cless sera alors une pionnière de la gym pour tous et développera des cours partout dans département. « Comme c’étaient des horaires décalés, j’en ai profité pour aller aux Beaux-Arts au Puy, où j’ai rencontré et appris des techniques avec Jean-Pierre Petit, Franck Chalendard, j’en ai même profité pour faire un peu de sculpture. J’adore apprendre et me former à des techniques nouvelles. Dans ma vie professionnelle, c’était comme ça aussi. »
Tout en s’adonnant à sa passion de l’aquarelle mais pas uniquement, elle a continué à dispenser des cours de gym bien être jusqu’en juin dernier. « Je reconnais que cela me manque mais je vais peut-être devoir reprendre un peu de service, pour l’instant rien n’est fait. Et j’ai d’autres occupations : avec mon second mari, nous partageons notre atelier. J’aime réaliser des séries et j’ai des idées. »
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