Si les dates précises des deux tours des élections municipales en France ne sont pas connues, ils auront bien lieu en mars 2026. Et au Puy-en-Velay, les choses s’accélèrent.
« Nous ne sommes pas dans un territoire où l’on peut partir divisés »
Il y a quelques jours, lors du meeting du député La France insoumise (LFI) Éric Coquerel, la France Insoumise avait dévoilé son intention de présenter une liste au scrutin ponot, forte du bon score de Jean-Luc Mélenchon à la dernière présidentielle. Cette semaine, Laurent Johanny, leader de l’opposition de la gauche et des écologistes au conseil municipal du Puy-en-Velay, a tenu à préciser les choses. Pour lui, pas question de se dévoiler pour l’heure : le calendrier sera précisé « d’ici l’automne ». Mais en tant que tête de liste aux municipales de 2014 et 2020, on pourrait estimer qu’il va se représenter. Pour lui cependant, ce n’est pas le moment, « ni le sujet ». L’heure est plutôt à réagir à l’annonce faite par LFI qui s’élance pour l’heure seule dans la course aux municipales au Puy-en-Velay. « Nous ne sommes pas dans un territoire où l’on peut se permettre de se diviser » rappelle l’élu de Génération.s, un parti qui compte six députés à l’Assemblée Nationale. Des parlementaires qui ont « continué à travailler dans le cadre du Nouveau Front populaire (NFP), malgré des divergences nationales entre Génération.s et le PS, comme sur la motion de censure du gouvernement par exemple ».
Rester « dans l’esprit du NFP »
Il a salué le discours d’Éric Coquerel au Puy de « ne pas mélanger les scrutins nationaux et municipaux ». L’occasion pour lui de redire qu’il ne ferme pas la porte aux discussions et qu’il entend « contribuer pleinement dans la construction d’un projet commun et être un trait d’union plutôt qu’un obstacle à une union » éventuelle avec LFI. D’ailleurs, Laurent Johanny ne manque pas de rappeler qu’il avait, en 2020 aux municipales, des personnes LFI sur sa liste et « 50 % de personnes encartées à aucun parti ». Il souhaite clairement une liste d’union de la gauche « dans l’esprit du NFP. On y arrive très bien à l’Assemblée nationale, alors pourquoi pas au niveau local aussi ? »
Quant au nom de celle ou celui qui portera l’union de la gauche au Puy aux prochaines municipales, « il faut une personne rassembleuse » insiste l’élu ponot.
Dans les idées qu’il met en avant, il revient sur « la rigueur des marchés publics. Dès 2014, nous portions cette idée que l’argent public devait être utilisé à bon escient et avec de bonnes pratiques ». S’il refuse de faire le procès de Michel Chapuis alors « qu’une enquête du Parquet national financier (PNF) est en cours », Laurent Johanny regrette les choix faits pour l’église des Carmes « que nous avons dénoncés depuis des années ! » Les Carmes : l’autre sujet d’enquête du PNF, en plus du Marché couvert. Comment en sortira la majorité : renforcée ou affaiblie ? Impossible à dire aujourd’hui. Mais Laurent Johanny a bien en tête que la gauche a déjà été aux manettes de 2001 à 2008 dans la ville préfecture. Alors pour lui, à un an des prochaines municipales, « c’est important de préciser les choses. »
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