De vieux vinyles, Gilles Contrino en a vendu durant des années, de 2005 à 2014, dans sa boutique de la rue Portail d’Avignon. À la fois bouquiniste et disquaire d’occasion, ce fidèle ne raterait pour rien au monde la bourse aux disques qui se tenait ce week-end à la salle Jeanne-d’Arc. Depuis 2006, il a eu le temps de mesurer les évolutions du marché du disque d’occasion. « Les recherches se sont élargies en matière de genres musicaux. Avant les collectionneurs d’artistes étaient légion, aujourd’hui, on collectionne plutôt des styles de musique », explique le disquaire.
De quelques euros à plusieurs dizaines pour un seul vinyle
En vogue ? Le punk, le rock aussi. L’occasion pour les amateurs de redécouvrir des groupes qui firent les beaux jours des tops des années 70 à l’instar de Supertramp. « On ne les tient plus dans les bacs ! », remarque-t-il, avant d’ajouter : « C’est une discographie que les jeunes découvrent ». The Doors aussi ont le vent en poupe, comme les groupes pop rock des années 2000. Côté français, des chanteurs comme Daniel Balavoine et Alain Bashung sont de retour tandis que Mylène Farmer reste indétrônable !
Dans les quatorze bacs qu’il a fait suivre depuis le sud où il a déménagé, le disquaire conserve une pépite qui ne devait pas avoir de mal à trouver preneur : le premier album studio de Pink Floyd, The Piper at the Gates of Dawn, une valeur sûre. Compter tout de même 45 euros le 33 tours. Les premiers prix démarrent à 8 euros pour les albums les moins chers.
« Bizarrement, j’ai toujours continué d’acheter des vinyles, se souvient Gilles Contrino. C’était le plaisir ». Une partie de ceux qui n’ont pas fait comme lui et ont préféré jeter ou vendre leurs vieux vinyles le regrettent aujourd’hui. Ils reviennent à leurs premiers amours, espérant dénicher dans les bourses les disques disparus. Mais plus ils sont nombreux, plus rares sont les vinyles…
Avant-première
Le nouvel album de Jean-Pierre Louveton
Le dernier album de Jean-Pierre Louveton vient de sortir via le label associatif Quadrifonic. Ce dernier a été monté à l’époque où le musicien se produisait dans le groupe Nemo.
Le label distribue des groupes de rock progressif francais comme Lazuli ou Franck Carduci.
Jean-Pierre Louveton, alias JPL, a, parallèlement à Nemo, sorti dix albums solo depuis 2002. Depuis la mise en pause du groupe, en 2015, il continue l’aventure progressive sous son nom, en solo.
JPL vient de sortir un nouvel album intitulé Postcriptum qu’il présentait en avant-première à la bourse aux disques. JPL signe sept textes engagés sur les thèmes de l’intolérance, les problèmes sociétaux, etc.. Cet album fait suite à la trilogie Sapiens.
Postcriptum est en vente en ligne sur le site quadrifonic.com (25 euros le vinyle ou le CD 15 euros).
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